Cannibalisme à Azemmour: il mange le coeur de son amant après l’avoir tué

Une personne est accusée d’avoir égorgé son ami âgé de 14 ans puis mangé son cœur et bu son sang à Azzemmour, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de lundi 14 août.

Le procureur général de la cour d’appel d’El Jadida a prolongé, samedi, de 24 heures la garde à vue d’une personne accusée d’avoir égorgé son ami âgé de 14 ans dans le cimetière chrétien de la ville d’Azzemmour puis mangé son cœur et bu son sang, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de lundi.

Selon le journal, le procureur général de la cour d’appel d’El Jadida a donné ses instructions afin de présenter le prévenu né en 1985 à l’expertise médicale afin d’examiner sa santé mentale. Ceci alors que les services de la sécurité nationale n’ont pas pu déterminer l’identité de la victime qui ne portait sur elle lors de son meurtre aucune pièce d’identité.

Selon des sources bien informées, le suspect a révélé après son arrestation que la victime est une personne sans domicile fixe originaire de Casablanca. Il l’a rencontrée dans un jardin public à Azzemmour.

Concernant les raisons de ce meurtre qualifié par le journal d’«un des crimes les plus abjects qu’a connus la ville», les mêmes sources ont indiqué que, le jour du crime, le mis en cause avait convenu avec la victime d’avoir une relation homosexuelle échangeant à tour de rôle  les positions active et passive.

Mais la victime a refusé de jouer le jeu une fois qu’elle a réussi à assouvir ses besoins sexuels au dépend de celui qui, frustré et pris de colère, a saisi un couteau et égorgé son amant puis bu son sang avant d’ouvrir sa poitrine, d’en extraire son cœur pour le dévorer et finir par prendre la fuite.

Avisés par des citoyens qui ont découvert le corps de la victime découvert dans le cimetière chrétien de la ville d’Azzemmour, les services de la sûreté nationale vont parvenir, après enquête, par mettre la main sur le coupable dans la ville d’El Jadida, affirme le quotidien.

Les investigations sont encore en cours pour connaître l’identité de la victime, relève le journal.