Au Maroc, le déficit public a atteint 3,69 milliards DH à fin février

Publié le
Secteur des EEP : un chiffre d'affaires prévisionnel de plus de 358 MMDH en 2024 (rapport)
Direction des établissements et entreprises publics relevant du ministère de l'Economie et des Finances. © DR.

La situation des charges et ressources du Trésor, sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, dégage un déficit du Trésor de 3,69 milliards de dirhams (MMDH) à fin février, contre un déficit de 5,719 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).  

Ce déficit tient compte d’un solde positif de 11,2 MMDH dégagé par les Comptes spéciaux du Trésor (CST) et les Services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA), contre un déficit du Trésor de 5,719 MMDH à fin février 2023, compte tenu d’un solde positif de 14,7 MMDH dégagé par les CST et les SEGMA, indique la TGR dans son Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP) du mois de février 2024.

S’agissant des recettes ordinaires brutes, elles se sont établies à 51,6 MMDH contre 43,4 MMDH à fin février 2023, en hausse de 18,9% ou +8,2 MMDH, fait savoir la TGR, expliquant ce résultat par l’augmentation des impôts directs de 6,9%, des droits de douane de 21,7%, des impôts indirects de 14,8%, des droits d’enregistrement et de timbre de 11,1% et des recettes non fiscales de 119,7%.

En ce qui concerne les dépenses émises au titre du budget général, elles ont été de 67,7 MMDH à fin février 2024, en hausse de 0,7% par rapport à leur niveau à fin février 2023, en raison de l’augmentation de 4,6% des dépenses de fonctionnement et de 1,2% des dépenses d’investissement, conjuguée à la baisse de 20,1% des charges de la dette budgétisée.

Lire aussi. AGR prévoit un déficit de 4% du PIB en 2024

La baisse des charges de la dette budgétisée de 20,1% s’explique par la diminution de 64,6% des remboursements du principal (1,234 MMDH contre 3,482 MMDH) et par l’augmentation de 12,1% des intérêts de la dette (5,398 MMDH contre 4,815 MMDH), ressort-il du BMSFP.

A fin février 2024, les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés à 140,9 MMDH, représentant un taux global d’engagement de 20%, soit le même niveau à fin février 2023 et un taux d’émission sur engagements de 62% contre 65% un an auparavant.

Par ailleurs, les recettes des CST ont atteint 30,5 MMDH. Ces recettes tiennent compte des versements reçus des charges communes d’investissement du budget général pour 11,4 MMDH contre 11,8 MMDH à fin février 2023.

Les dépenses émises, ayant atteint 19,5 MMDH, intègrent la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 217 millions de dirhams (MDH). Le solde de l’ensemble des CST s’élève à 11 MMDH.

A fin février 2024, les recettes des SEGMA ont été de 282 MDH contre 274 MDH à fin février 2023, en hausse de 2,9%. Les dépenses ont été de 14 MDH à fin février 2024 contre 23 MDH à fin février 2023, en baisse de 39,1%.

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

Au Maroc, le déficit public a atteint 3,69 milliards DH à fin février

S'ABONNER
Partager
S'abonner