Aïd Al-Adha: des mesures préventives pour contrôler l'engraissement du cheptel
Publié leUne réunion a été tenue mardi à Rabat dans le cadre des préparatifs de Aïd Al Adha et en rapport avec les mesures préventives entreprises pour circonscrire et parer à d’éventuels risques sanitaires et économiques liés à certaines pratiques relevées dans l’engraissement du cheptel destiné à l’abattage à cette occasion, selon un communiqué conjoint du ministère de l’Intérieur et du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.
Cette réunion, qui s’est déroulée en présence des ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, a été l’occasion de présenter la situation de la mise en œuvre du plan d’actions préventif préparé à cet effet et décliné à travers des actions d’enregistrement des élevages par les services vétérinaires de l’ONSSA, des actions d’identification des animaux (à ce jour 87.000 éleveurs engraisseurs ont été enregistrés et 2.400.000 têtes d’ovins identifiées) dans l’objectif d’atteindre 6.000.000 de têtes bouclées avant Aïd Al Adha.
Ces opérations réalisées avec l’appui des autorités locales vont garantir la traçabilité des animaux, indique le communiqué suite à cette réunion qui s’est déroulée aussi en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, du Général de Division, Commandant de la Gendarmerie Royale, du directeur général de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, des représentants de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges « FIVIAR », de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole « FISA », de l’Ordre national des vétérinaires et de l’Ordre national des pharmaciens. Des campagnes de communication ont été lancées pour accompagner ce dispositif, a précisé la même source, faisant savoir que 20 souks mobiles « temporaires » seraient aménagés pour la vente des animaux destinés à l’abattage le jour de l’Aïd.
S’agissant du respect des bonnes pratiques d’alimentation animale, le contrôle a été renforcé contre l’utilisation frauduleuse éventuelle des substances non autorisées chez les ovins et caprins, notamment les fientes et fumiers de volailles dont le transport est tributaire actuellement d’un laissez-passer (800 laissez-passer délivrés à ce jour), ainsi que pour l’utilisation des médicaments et substances illicites.
Au terme de cette réunion, « le ministre de l’Intérieur a réitéré l’engagement des autorités locales à accompagner ce dispositif et a insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts pour la réussite de ces actions, afin de garantir aux citoyens une offre de qualité des viandes rouges, respectant les normes d’hygiène et de salubrité publique », conclut le communiqué.