Revue de presse: les titres de vos quotidiens, ce mercredi 16 février

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La revue de presse de ce jeudi 18 octobre
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L’Intérieur traque les infractions à l’urbanisme, l’industrie n’arrive pas à capter l’emploi, Levée des restrictions: ce qui pourrait changer, hausse des prix du transport: les professionnels font marche arrière, les IDE français au Maroc toujours en tête, le gouvernement présent en force dans l’AMEE
les investissements polonais misent sur les provinces du Sud, Les recettes douanières en hausse de 20,7% en janvier 2022… Voici les principaux titres développés par la presse nationale parus mercredi:

L’Economiste
L’Intérieur traque les infractions à l’urbanisme

Le ministère de l’Intérieur veut sévir contre les infractions à l’urbanisme. Mohamed Yaacoubi, wali de la région de Rabat-Salé-Kenitra, a envoyé une lettre directement à la ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat au lieu de passer par la voie hiérarchique. Dans sa lettre, le wali déclare que 70% des 91 projets immobiliers dans la région ont reçu le certificat de fin de chantier signé par des architectes, au titre de l’année 2021, attestant leur conformité avec les documents autorisés, notamment les plans de construction, alors que la situation est tout autre. Le courrier précise également que le nombre en hausse de certificats de conformité délivrés par des architectes pour des projets en situation irrégulière par rapport aux plans autorisés met en péril la sécurité des citoyens et porte atteinte à l’esthétique urbaine. La section régionale de l’Ordre des architectes a été saisie par le wali pour prendre les mesures administratives au sujet de ces entorses à la loi. Des poursuites judiciaires sont également envisagées à l’encontre des architectes concernés.

L’industrie n’arrive pas à capter l’emploi

La transformation structurelle du Maroc reste lente. Si un grand nombre de travailleurs ont été libérés du secteur agricole, seule une petite partie a été absorbée par l’industrie. Comparativement à la situation observée dans d’autres pays en développement, la part des services a aussi connu une lente augmentation. Une étude conjointe de la Banque mondiale et du Haut commissariat au plan, présentée lors d’un webinaire organisé lundi 14 février, explique qu’en raison d’une transformation structurelle incomplète et d’un environnement des affaires complexe, le marché du travail se caractérise par une faible participation, un chômage persistant, des emplois de faible qualité et l’exclusion de certains groupes.

L’Opinion
Levée des restrictions: ce qui pourrait changer

Au moment où la troisième vague semble s’essouffler, les bruits de couloirs faisant état d’une levée des restrictions imminente s’amplifient de plus belle, alors que les autorités gardent le silence. Cette possibilité est d’autant plus probable que plusieurs pays européens ont commencé à desserrer les restrictions – liées au Covid-19 – dans les espaces publics. Sous nos cieux, le Comité scientifique attend le signal du gouvernement pour formuler ses recommandations sur la question. Un avis qui ne pourrait être que favorable vu que plusieurs membres semblent convaincus que la pandémie se dirige vers le stade de grippe saisonnière. Levée de l’obligation du port du masque, de l’interdiction des rassemblements, des gestes barrières… bientôt le retour à la vie normale ? Le suspense reste entier.

Hausse des prix du transport: les professionnels font marche arrière

Entre lundi et mardi, les Marocains ont retenu leur souffle. L’annonce faite par l’Association marocaine du transport et logistique (AMTL) d’une hausse de 20% des tarifs de transport a suscité une crainte généralisée d’une hausse du coût de la vie. La menace des transporteurs ne sera pas finalement mise en exécution, suite à l’ouverture de négociations par les autorités. Au centre de ces négociations, la hausse des prix des hydrocarbures suscite autant de réactions que d’interrogations, malgré un prix du baril de pétrole qui avoisine les 100$ durant cette mi-février. Pour l’heure, le gouvernement a réussi à contenir la grogne des professionnels, mais vu la conjoncture, d’autres secteurs pourraient bientôt se joindre au bal.

Aujourd’hui le Maroc
Les IDE français au Maroc toujours en tête

Les derniers indicateurs de l’Office des changes attestent d’une reprise des investissements directs étrangers (IDE) au Maroc au titre de l’année 2021. Chose qui confirme l’attractivité du Maroc en tant que destination privilégiée des investisseurs et ce en dépit des difficultés rencontrées en ce contexte de crise. Le flux net des IDE a affiché une hausse de 20,5% gagnant sur l’année 3,43 milliards de dirhams. Le flux a ainsi atteint les 20,17 milliards de dirhams contre 16,74 milliards de dirhams fin 2020. A fin septembre 2021, la France conserve son positionnement en tant que premier investisseur étranger au Maroc. Sur les 14 milliards de dirhams réalisés au troisième trimestre de l’année 2021, l’Hexagone y a contribué à hauteur de 5,74 milliards de dirhams se situant ainsi en tête du classement.

Le gouvernement présent en force dans l’AMEE

Une bonne partie de l’Exécutif va siéger ainsi dans l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique. Une présence en force qui traduit l’intérêt accordé par le gouvernement Akhannouch au secteur de l’énergie. Le décret n° 2.22.03, modifiant le décret n° 2.10.320 portant application de la loi n° 16.09 relative à l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), vient en effet d’entrer en vigueur suite à sa publication au Bulletin officiel. Le Conseil de gouvernement avait adopté récemment ledit décret en fixant la liste des départements gouvernementaux qui vont y siéger. Il s’agit de pas moins de 15 départements ministériels.

Le Matin
L’expérience marocaine en matière de réhabilitation du champ religieux mise en exergue au Caire

L’expérience du Royaume du Maroc en matière de réhabilitation du champ religieux sous le leadership d’Amir Al-Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a été mise en exergue, au Caire, lors d’une conférence du Conseil exécutif des ministres des waqf et des Affaires islamiques dans le monde islamique. S’exprimant à cette occasion, l’ambassadeur du Maroc au Caire et représentant permanent auprès de la Ligue des États arabes, Ahmed Tazi, a souligné que l’Institut Mohammed VI pour la formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates, fonctionne selon une approche holistique qui focalise sur les constantes de la religion islamique et préserve son identité originelle basée sur la tolérance et le juste milieu.

Abderrahim Atmoun: les provinces du Sud, un attrait pour les investissements polonais

Des entreprises polonaises représentant divers secteurs sont intéressées par l’investissement dans les provinces du Sud qui connaissent un essor économique remarquable, a affirmé l’ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun. Huit grandes entreprises polonaises ont fait part de leur intérêt à l’investissement au Maroc suite à la visite de la mission économique effectuée dans le Royaume en septembre dernier, a-t-il rappelé. «Nous pouvons voir les effets de cette visite aujourd’hui puisque le groupe polonais LUG, l’un des principaux fabricants européens de solutions d’éclairage professionnel a décidé l’ouverture à Laâyoune, de sa succursale marocaine », a-t-il dit dans une interview accordée au journal des milieux d’affaires polonais «Inn Poland».

Al Massae
Les recettes douanières grimpent de 20,7% en janvier 2022

Les recettes douanières nettes ont atteint plus de 5,6 milliards de dirhams (MMDH) en janvier 2022, en hausse de 20,7% par rapport au même mois de l’année écoulée, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Ces recettes, qui comprennent les droits de douane, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l’importation et la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques, ont connu cette tendance compte tenu de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 3 millions de dirhams (MDH) à fin janvier dernier, précise la TGR dans son récent bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP). Au détail, les recettes nettes des droits de douane ont atteint 906 MDH, en augmentation de 14% par rapport à janvier 2021.

Agadir: le Maroc et le Japon renforcent leur coopération en matière de conchyliculture

Des experts de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont effectué dimanche, une visite au site du projet Tiguert- Imiouadar, près de la ville d’Agadir, en vue de partager les expertises avec les pécheurs marocains en matière de développement de la conchyliculture, (cultures des coquillages). L’objectif de cette mission initiée en collaboration avec l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), est de contribuer à la promotion du secteur aquacole, à travers la vérification de technique de mytiliculture (Élevage des moules) applicable aux conditions de mer au large et de renforcer la capacité technique en matière de l’expertise accumulée par le Japon, avec l’investissement moins coûteux.

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