Spoliation: place au bilan. Coronavirus: le Maroc exporte ses masques. les chiffres du HCP sur la précarité au travail.Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi.
Le Matin
Spoliation: place au bilan
La Commission chargée du suivi du dossier relatif à la spoliation des biens immobiliers d’autrui a tenu sa première réunion au titre de l’année 2020. Une occasion de faire le bilan des trois années de son exercice, a souligné Mohamed Ben Abdelkader, ministre de la Justice, qui préside cette commission. C’était une occasion également pour revenir sur les recommandations et propositions qui ont été adoptées pour la lutte contre ce phénomène et explorer de nouvelles pistes pour renforcer ce qui a été entrepris jusque-là, en matière de lutte anti-spoliation, a ajouté Ben Abdelkader à l’ouverture de cette réunion. A cet égard, force est de constater que le bilan dressé est très rassurant. Il l’est tant au niveau des mesures et des dispositions prises qu’au niveau des résultats réalisés.
L’Economiste
Coronavirus: le Maroc réexporte ses masques.
La prévalence des cas d’infection de Coronavirus a poussé le gouvernement chinois à lancer une campagne d’importation massive de masques chirurgicaux. Par conséquent, les opérateurs marocains se sont positionnés pour répondre au marché chinois où les besoins se chiffrent en millions d’unités. Selon l’Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux, le Maroc compte deux usines de fabrication de masques. Selon Hassan Ziyat, manager à Pharcomedic, le marché des masques chirurgicaux se répartissait entre 15% à 20% pour la production locale, le reste était exclusivement importé. Le flux est maintenant inversé. Les distributeurs de dispositifs médicaux profitent de l’aubaine en réexportant les masques importés avant le début de la crise. Ce qui se traduit, au passage, d’une hausse des prix.
Aujourd’hui le Maroc
Les chiffres du HCP sur la précarité du travail
Selon le HCP, près de 15% des actifs occupés exercent un emploi non rémunéré, les ruraux (31,3%) plus que les citadins (3,1%) et les femmes (36,2%) plus que les hommes (9%). Les jeunes de moins de 25 ans sont plus touchés par le travail non rémunéré avec une part de 44,2%, contre 9,8% pour les adultes âgés de 45 ans et plus. Les non diplômés sont également plus touchés par l’emploi non rémunéré avec une part de 19,7% contre 9,5% pour les détenteurs d’un diplôme. Près d’un actif occupé sur 10 exerce un emploi de type occasionnel ou saisonnier, 11,6% en milieu rural et 7,4% en milieu urbain. Environ 4 actifs occupés sur 10 travaillent plus de 48 heures par semaine. La durée excessive de travail concerne les hommes (48,4%) beaucoup plus que les femmes (12,9%).
Akhbar Al Yaoum
Vers la révision du code de la couverture médicale
Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a relevé que la loi portant code de la couverture médicale a besoin d’une révision, afin de soutenir le rôle de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) dans le renforcement du dispositif de régulation. A cet effet, un projet de loi sera bientôt approuvé. Lors du dernier Conseil d’administration de l’ANAM, Ait Taleb a insisté sur l’importance du renouvellement des conventions nationales, l’élaboration et la publication des protocoles de soins, l’encouragement à l’utilisation des médicaments génériques, faisant savoir que le gouvernement aspire à une couverture médicale de 90% des citoyens à l’horizon 2025.
Al Massae
Les diplômés chômeurs malvoyants indignés
La Coordination nationale des diplômés chômeurs malvoyants a estimé que le gouvernement ne respecte pas toutes les conventions internationales relatives aux Droits de l’Homme et aux personnes souffrant de handicap, ajoutant que l’Exécutif ne respecte pas non plus les lois nationales visant l’intégration des malvoyants et des personnes en situation de handicap. Le gouvernement ne garantit même pas la gratuité des soins, du transport et de l’éducation qui représentent une priorité, soutient la coordination, expliquant qu’elle compte investir « toutes les voies diplomatiques et toutes les formes de protestation pour bénéficier de nos droits à une vie digne, à la justice, à l’emploi et à l’intégration au sein de la société ».
Al Ahdath Al Maghribia
Lueur d’espoir pour les malades de cancers
Lors d’un colloque scientifique sur la démocratie participative, le ministre d’État chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, a indiqué que sur les six pétitions que le Chef du gouvernement a reçues, seule une pétition répondait aux exigences légales. Dans une allocution lue en son nom par le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amkraz, Ramid faisait, en l’occurrence, référence à la pétition relative à la création d’un Fonds pour la lutte contre le cancer, qui a recueillie plus de 50.000 signatures.