Sécurité: les nouveaux défis du ministère de l’Intérieur

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Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur du Maroc. ©DR

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit a souligné, lundi à Rabat, la détermination de son département à poursuivre la modernisation et l’amélioration de la performance des services de sécurité, selon une approche basée sur l’implication de tous les acteurs concernés.

Intervenant devant la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la chambre des représentants, à l’occasion de l’examen du projet de budget du ministère de l’Intérieur, Laftit a indiqué que son département vise à mettre à niveau les services de sécurité pour qu’ils soient capables de relever les défis actuels et futurs, en particulier la criminalité sous toutes ses formes, la lutte contre le terrorisme, l’immigration clandestine, le trafic des stupéfiants et la gestion des risques et des crises « qui nécessitent une action préventive et rigoureuse au niveau de la vision, de la mise en œuvre et du suivi sur le terrain ».

La lutte contre les différentes formes de délinquance et de criminalité a connu une amélioration qualitative grâce aux stratégies adoptées, basées sur l’élaboration d’une cartographie de la criminalité et la mobilisation des ressources nécessaires et l’implication des différents acteurs économiques et la société civile, a noté Laftit, lors de cette réunion, tenue en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb.

Dans ce sens, le ministre a évoqué les différentes actions entreprises dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, de la migration, notamment la régularisation, dans une première étape (2014), de la situation de plus de 25.000 immigrés, du trafic des êtres humains, avec le démantèlement de 61 réseaux en 2016 et l’interception de 36.216 candidats à l’immigration clandestine, ainsi que de la gestion des risques, objet d’un programme basé sur le renforcement des capacités des intervenants et le soutien direct des zones les plus exposées.

S’agissant du budget sectoriel au titre de l’exercice 2017, une enveloppe budgétaire globale de 26,78 milliards de dirhams a été allouée au ministère, y compris les crédits d’engagement, a fait savoir le ministre, précisant que cette enveloppe est répartie entre le budget de gestion (21,02 milliards de dirhams), dont les crédits des fonctionnaires (17,46 milliards de dirhams) et le matériel et charges diverses (3,55 milliards de dirhams), d’une part, et le budget de l’investissement (5,76 milliards de dirhams), dont les crédits de paiement (2,83 milliards de dirhams) et les crédits d’engagement (2, 93 milliards de dirhams), d’autre part.

Quelque 32,96 milliards de dirhams a été attribués aux crédits des comptes spéciaux, tandis que 70 millions de dirhams sont destinés aux centres régionaux d’investissement, et 185 millions de dirhams à la direction de la formation des cadres administratifs et techniques, souligne le ministre, rappelant que 7.800 postes budgétaires ont été alloués au ministère au titre de l’année 2017.

Dans leurs interventions, les différents groupes parlementaires ont salué les efforts consentis par les différents services du ministère de l’Intérieur, appelant à accorder plus d’attention aux zones rurales, de leur offrir les services de base et de remédier au déficit auquel font face certaines collectivités territoriales aux niveaux financier et des ressources humaines.

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