La revue de presse du samedi 2 mai

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Voici les principaux titres développés dans la presse quotidienne et hebdomadaire de ce samedi 2 mai:

Al Ittihad Al Ichtiraki

Oualalou plaide pour un programme de démarrage intégré pour l’après coronavirus.

La gestion de la période post-coronavirus nécessite la mise en place d’un programme de démarrage intégré, qui tienne compte à court et à long termes des résultats des travaux de la Commission sur le nouveau modèle de développement (CSMD) et des relations du Maroc avec le monde extérieur, a affirmé M. Fathallah Oualalou, ancien ministre de l’Economie et des Finances et expert au Policy center for the new south (PCNS). A court terme, l’Etat est appelé à accompagner ce démarrage afin de sortir de l’impasse sur la base d’une stratégie de reconstruction économique, avec la nécessité de prêter une attention particulière aux pauvres et aux petites unités, en plus de cerner le chômage et rendre les dépenses de l’Etat qualitatives plus que quantitatives, c’est-à-dire les orienter vers davantage de parité sociale au Maroc, a souligné Oualalou.

Al Massae

Le Confinement a limité de 85% la propagation du virus.

Les mesures du confinement ne peuvent être levées qu’à quelques conditions car le virus continue de circuler, a affirmé le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. Intervenant sur la chaîne TV 2M, le ministre a expliqué que le confinement a permis de limiter de 85% la circulation du virus, appelant à rester vigilant malgré tous les indices positifs. Il a, à cet effet, mis en garde contre tout relâchement qui pourrait causer un retour à la situation épidémiologique initiale.

Al Ahdath Al Maghribia

Fonds Covid-19: 850.000 SMS solidaires.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun a fait savoir que 850.000 personnes ont envoyé un SMS pour soutenir le fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du coronavirus. La valeur du SMS étant de 10 dh, le montant total collecté de cette opération s’élève, à ce jour, à 8.5 millions de dirhams. Cette forte implication des citoyens dans cette opération reflète un esprit solidaire qui a marqué toute la campagne de lutte contre le coronavirus, depuis l’annonce de la création du Fonds Covid-19 sous Hautes Instructions Royales.

Telquel 

« Il faut sacraliser le ‘made in Morocco’ ».

Paradoxalement, la crise pandémique est une chance énorme à saisir pour notre pays. Le Maroc a démontré ses capacités à ses partenaires étrangers. Son sens de l’anticipation et sa politique d’endiguement de la propagation du Covid-19 sont désormais salués à travers le monde. Outre le volontarisme des pouvoirs publics, les initiatives privées sont également à saluer. Masques de protection, respirateurs…le re-engineering des infrastructures de production s’est accompli en un temps record. Aucune pénurie de médicament n’est à déplorer dans notre pays. Notre base industrielle, ancrée et opérationnelle depuis au moins cinq décennies, y a veillé. Ce sens de l’excellence dont a fait preuve notre pays doit nous pousser à faire preuve davantage d’agilité et d’innovation sur le plan économique.

Maroc-Hebdo 

Coronavirus au Maroc: Peut-on être optimiste?

Le nombre de cas contaminés pris en charge dans un état de santé grave ou avancé continue de diminuer: 4% seulement, contre 82% asymptomatiques ou présentant des symptômes légers. Deuxième constat: Du suivi de l’évolution du nombre de cas de contamination ressort une courbe descendante. La vérité, c’est que le Maroc a porté sa capacité de dépistage du Covid-19 à 2.062 tests par jour, comparé à 200 tests durant les premiers jours du confinement. La situation actuelle, quoiqu’encourageant à être optimiste, ne peut être un prétexte pour boire du bon lait et dormir sur son laurier. Le relâchement n’est pas permis si l’on veut sortir très bientôt de cette crise sanitaire.

La Vie Eco

L’économie peu préparée aux chocs externes de longue durée!

1,6 million d’emplois seraient menacés dans 5 secteurs, notamment le tourisme, le transport, l’industrie automobile, l’agro-alimentaire et l’industrie de la pêche, selon les estimations de la section économique de la délégation de l’Union européenne au Maroc. Dans le même registre, les défaillances d’entreprises seraient en hausse de 30 à 45% en 2020, soit leur niveau le plus élevé depuis plus de 15 ans. A en croire une récente enquête du HCP, environ 142.000 entreprises opérant dans divers secteurs ont cessé temporairement ou définitivement leurs activités. Pas que cela. Les secteurs exportateurs sont lourdement touchés, ce qui n’est pas sans impacter les équilibres de la balance des paiements. Le niveau de souplesse et de flexibilité des structures de l’économie en général n’aident pas à faire face au choc qu’elle subit actuellement.

La Nouvelle Tribune 

La table du f’tour « déconfine » les Marocains.

Les marchés ont connu ces premiers jours du mois sacré de Ramadan un retour en force des consommateurs, habitués à une table du F’tour magnifiquement garnie et dressée. A peine habitué à l’isolement sanitaire obligatoire, le citoyen marocain s’est vite trouvé face à la tentation des « Chhiwates » ramadanesques. Face à une situation pareille et par crainte qu’ils se transforment en foyers de contamination, ces espaces commerciaux et bien d’autres marchés informels ont été encerclés par les autorités publiques, dans le principal objectif de contrôler les entrants et les sortants et d’éviter la congestion. Mais la mission n’a pas été de tout repos.

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