Il reste moins d’un an avant l’ouverture du nouveau bio-parc zoologique de Aïn Sebaâ. 250…
Zoo de Aïn Sebaâ: un responsable dénonce des prix exorbitants et réclame leur révocation
Publié leAprès plusieurs années de fermeture, le parc zoologique de Aïn Sebaâ s’apprête à rouvrir ses portes. Sauf que cette nouvelle ne ravit pas le monde en raison des tarifs d’accès fixés dans le contrat de gestion.
Le Conseil de la ville de Casablanca prévoit l’approbation du contrat de gestion du Zoo de Ain Sebaa, lors de la prochaine session extraordinaire, prévue jeudi 28 novembre.
Ce document, dont H24info détient une copie, annonce un tarif d’entrée pour les adultes sera fixé à 80 dirhams. Et les enfants, eux, paieront un tarif de 50 dirhams. Les places de parking coûtent 15 dirhams. Ces prix ont suscité un vif débat chez de nombreux Casablancais.
Ainsi, Karim Klaibi, premier vice-président de l’arrondissement de Ain Sebaa, également membre du comité de suivi de ce parc, a dit dans une déclaration à H24info qu’il exprime «sa profonde préoccupation» car, dit-il, « le zoo n’est pas seulement une destination de divertissement, mais aussi un patrimoine culturel de 80 ans».
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Dans ce sillage, le responsable a expliqué que l’augmentation des prix d’entrée peut constituer un obstacle à de nombreuses familles, surtout en ces temps d’inflation. «Nous devons veiller à ce que ce monument reste accessible et ouvert à tous les citoyens, afin qu’ils puissent profiter d’une riche expérience éducative et divertissante», a t-il déploré.
«Nous croyons que les solutions financières doivent servir à améliorer la gestion du parc ainsi qu’organiser des activités récréatives et éducatives, sans pour autant peser sur le portefeuille des visiteurs. Il existe de nombreuses alternatives possibles, comme des partenariats avec le secteur privé ou l’organisation d’événements spéciaux, qui pourront contribuer à accroître les revenus autrement», a-t-il proposé.
« Pour le bien-être de tous, nous exigeons que ce point soit retiré de l’ordre du jour et appelons à un dialogue inclusif sur la meilleure façon de soutenir le zoo sans nuire aux visiteurs », a conclu Karim Klaibi.