Le taux de participation pour le second tour de l'élection présidentielle française est de 65,3%…
Vidéos. Présidentielle française: sept images marquantes de la campagne
Publié leDu doigt d’honneur d’Eric Zemmour au collier de fleurs de Marine Le Pen à Mayotte, en passant par le meeting raté de Valérie Pécresse au Zénith et celui géant d’Emmanuel Macron à Nanterre: voici sept images qui ont marqué la campagne présidentielle.
Le meeting géant de Macron
Entré tardivement en campagne, très occupé par la guerre en Ukraine et son mandat de président en exercice du Conseil de l’UE, Emmanuel Macron a tenu un seul meeting, mais géant samedi dernier à l’Arena de Nanterre (Hauts-de-Seine), la plus grande salle couverte d’Europe. Devant 30.000 sympathisants brandissant des drapeaux français et européens, le président sortant a appelé à la « mobilisation générale » contre les « extrémismes ».
Le collier de fleurs de Le Pen
Lors d’un déplacement de trois jours à la mi-décembre à Mayotte, Marine Le Pen est apparue un collier de fleurs autour du cou, effectuant quelques pas de danse. Une manière pour la candidate du Rassemblement national de lisser son image, même si son projet reste aussi « radical » sur l’immigration et les institutions, selon ses propres termes. Une façon aussi de vanter une campagne « de terrain ».
Les hologrammes de Mélenchon
Comme il y a cinq ans, Jean-Luc Mélenchon termine sa campagne sur une forte dynamique. Pour appeler les électeurs de gauche au « vote utile » dans la dernière ligne droite, il a eu recours comme en 2017 à son hologramme pour se démultiplier avant le premier tour. Cette fois-ci, il y avait 12 Mélenchon sur l’ensemble du territoire français, un en chair et en os à Lille et son hologramme dans 11 autres villes.
Le doigt d’honneur de Zemmour
Le 27 novembre, au cours d’une visite chahutée à Marseille, le polémiste d’extrême droite répond par un doigt d’honneur à une passante qui venait de lui en adresser un autre. Eric Zemmour n’était pas encore formellement candidat à l’Elysée, mais ce geste a plongé sa campagne dans un trou d’air. Le lendemain, il a reconnu lui-même un « geste inélégant ». En mars, un homme lui a claqué un oeuf sur la tête lors d’un déplacement à Moissac (Tarn-et-Garonne).
Le meeting « raté » de Pécresse
La candidate LR, qui avait fait un bond dans les sondages après sa victoire lors des primaires de son parti début décembre, a marqué le pas par la suite. Longtemps dans un mouchoir de poche avec ses rivaux d’extrême droite pour la seconde place, elle comptait sur son meeting du Zénith du 13 février pour se relancer. Elle n’a cessé depuis d’accentuer sa chute, passant même sous la barre des 10% au cours des jours. Un « meeting raté » comme elle l’a reconnu elle-même.
La guerre en Ukraine
Le 24 février, l’invasion russe de l’Ukraine bouleverse complètement la campagne électorale. Des candidats comme Eric Zemmour, Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon ont dû s’expliquer sur leurs relations passées avec Vladimir Poutine. D’autres ont participé à des manifestations de soutien au peuple ukrainien à l’image de l’écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo ou Christiane Taubira.
La primaire oubliée de Taubira
Le 30 janvier, la primaire populaire désignait Christiane Taubira comme candidate d’une gauche qu’elle espérait rassembler autour d’elle. L’appel de l’ex-garde des Sceaux, qui avait déclaré sa candidature deux semaines plus tôt, a reçu le soutien d’une primaire populaire mais d’aucun des autres leaders de la gauche déjà en course. Elle a finalement jeté l’éponge le 2 mars, reconnaissant qu’elle ne parviendrait pas à obtenir les 500 parrainages nécessaires pour valider sa candidature.