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Vidéo. Sebta: les travailleurs marocains dénoncent l’abandon
Publié leBloqués à Sebta depuis plus d’un an et demi, des travailleurs transfrontaliers marocains ont manifesté, ce lundi 11 octobre, devant la délégation gouvernementale de la ville pour réclamer la réouverture des frontières. Ils craignent la perte de leur emploi s’ils abandonnent le préside et rentrent au Maroc.
Malgré les opérations de rapatriement initiées par les autorités marocaines, des travailleurs transfrontaliers originaires du royaume sont toujours bloqués à Sebta, qu’ils n’ont pas quitté de peur de ne pouvoir y revenir.
«Avant d’abandonner Sebta, nous devons nous assurer de pouvoir y accéder de nouveau», dénonce Rachida, l’une des participantes à ce sit-in. «Nous sommes devant deux options: rester encore ici sans pouvoir voir nos enfants et familles ou les rejoindre au Maroc et risquer de perdre notre travail», poursuit-elle.
Ces Marocaines disent en avoir «marre d’attendre» et souhaitent que «leur situation soit étudiée, et ce en dehors des tensions politiques», affirment-ils au média local El Faro de Ceuta.
Concernant la situation des frontières, certaines sources médiatiques de l’enclave évoquaient une éventuelle réouverture du passage frontalier à partir de ce lundi 11 octobre. Contactée par nos soins, une source autorisée auprès de la délégation gouvernementale de la ville dit ne disposer d’aucune date concernant l’ouverture de la frontière. «Nous ignorons tout sur la date de réouverture du passage frontalier. La décision doit être décidée entre Rabat et Madrid», indique notre interlocuteur.
Ce n’est pas la première fois que ce collectif exprime sa grogne. Plusieurs manifestations ont eu lieu, des deux côtés des frontières, pour dénoncer cette fermeture qui pénalisent ces travailleurs.
Pour rappel, les autorités marocaines ont décrété, en mars 2020, la fermeture des frontières terrestres avec l’Espagne et la suspension des liaisons aériennes, en raison de la crise sanitaire. Depuis lors, les habitants de la région attendent impatiemment la réouverture de ce passage frontalier et dénoncent l’abandon.