Vidéo. «Come back», le thriller signé Brahim Chkiri en compétition au festival de Tanger

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«Come back», le nouveau long métrage de Brahim Chkiri, sur l’amour d’une mère prête à tout pour sauver son fils de l’enfer syrien, sera présenté au Festival national du film (FNF) à Tanger, en compétition, le mardi 20 septembre 2022.

Une histoire glaçante. Elle tourne autour de Batoul, une Belge d’origine marocaine, travailleuse et bien intégrée dans la société. Cette dernière traverse des moments difficiles avec son mari. Ils ont un fils, Ismaël, un jeune adolescent.

Suite à une dispute très violente entre le père et sa mère, Ismaël disparaît du jour au lendemain. Batoul, à la recherche de son fils disparu, découvre sur son ordinateur qu’il s’est rendu en Syrie pour rejoindre les rebelles qui luttent contre le régime en place. Sans aucune aide ni soutien, son seul et unique choix est de le retrouver et de le ramener à la maison.

 

En se faisant passer pour une journaliste, elle réussit à s’infiltrer dans la zone de combat mais se retrouve encerclée par une patrouille de combattants kurdes. Elle découvre un peuple qui souffre, un pays dévasté, un monde à l’agonie.

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Batoul est témoin de nombreux massacres horribles, et devient actrice de ce monde de chaos où seuls les plus forts survivent. L’amour qu’elle porte à son enfant lui donne l’espoir et la force nécessaires pour survivre et continuer son combat, où son seul but est de retrouver son fils vivant.

Ce film d’action est porté par Noufissa Benchehida, Aziz Dhiouer, David ou pas, Kalila Bounaylat, Mohamed Qissi, Abdeslam Bouhcini et produit par Rajaa Hassani, Fouad Loukili.

«Un jour de printemps à Bruxelles, en me baladant avec mon fils, je croise une ancienne voisine et camarade d’école. Après échange de salutations, je remarque son regard perdu et triste, elle me semble déprimée et loin de ce monde. J’apprendrai plus tard que son fils est parti rejoindre les rangs d’une organisation rebelle en Syrie, et que sa mère essaye tant bien que mal de le retrouver coûte que coûte. Cette information me laisse sans voix, un tas de questions me vient à l’esprit et se bouscule dans ma tête» confie le réalisateur Brahim Chkiri.

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