L’astronaute français a atterri au Kazakhstan à 15h10 GMT ce vendredi, au terme d’une mission bien remplie.
Le spationaute français Thomas Pesquet et le cosmonaute russe Oleg Novitski ont atterri vendredi à 14H10 GMT avec succès dans les steppes du Kazakhstan. Sous un ciel bleu, leur capsule a touché le sol kazakh à une vitesse d’environ 5km/h, d’après la retransmission en direct de l’ESA.
Avec le cosmonaute russe Oleg Novistky, qui a piloté la boîte de conserve de 2,2 m de diamètre et de 2,1 m de haut, le Français a effectuer une rentrée dans l’atmosphère à la vitesse vertigineuse de 28.000 km/h! Comme prévu, à une minute près, l’atterrissage a eu lieu à 15h10 GMT dans les plaines désertes des steppes kazakhes, un peu plus de trois heures après que leur vaisseau s’est détaché de l’ISS.
16h10. Thomas Pesquet a atterri au Kazakhstan après un voyage de 6 mois à bord de l’ISS pic.twitter.com/epO9xyK0ey
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BFMTV: Thomas #Pesquet de retour sur Terre: « Je l’ai trouvé en forme », commente sa compagne pic.twitter.com/uyJRL3Zj4W
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Mardi, le jeune homme avait déjà bouclé sa valise, l’équivalent de deux boîtes à chaussures. Il ne fallait rien laisser là-haut. L’ISS a tendance à s’encombrer d’objets avec le temps. Outre ses effets personnels, ne repartent en Soyouz que les données d’expériences scientifiques (échantillons ou disques durs). Ses vêtements sales seront détruits dans un cargo poubelle.
#FiersdelaFrance ??
Bon retour sur ? au Français @Thom_astro qui a passé 6 mois dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale pic.twitter.com/4MIFQ0v8en— Gouvernement (@gouvernementFR) 2 juin 2017
Au moment de faire le bilan de son expérience, l’ex-pilote de ligne d’Air France a souligné que ce qui lui avait le plus manqué, outre ses proches évidemment, était le sentiment de liberté: «Aller dehors, faire un tour de vélo, aller à la montagne, la mer, des sensations bêtes: le vent, la pluie, des odeurs différentes, un peu de perspective…» Il ne regrettera pas non plus la nourriture, «pas terrible», ou les «toilettes de camping», qu’il a d’ailleurs dû réparer dès son deuxième jour à bord.
Une grande partie de ces expériences doit permettre de préparer de futures missions lointaines dans le Système solaire. Que ce soit l’établissement d’un village lunaire, la visite d’un astéroïde ou un voyage vers Mars. Thomas Pesquet «rêverait» de se rendre sur la Planète rouge. «Mais si ce n’est pas moi, ce n’est pas grave. L’important, c’est qu’il y ait un Européen, voire un autre Français.»
Avec AFP et Le Figaro