Trump nomme Marco Rubio, un détracteur de l’Algérie, au poste clé de secrétaire d’État

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Trump nomme le virulent pourfendeur de l’Algérie, Marco Rubio, au poste clé de secrétaire d'État
Le président élu des Etats Unis Donald Trump salue le sénateur Marco Rubio lors d'un rassemblement de campagne à la J.S. Dorton Arena à Raleigh, en Caroline du Nord, le 4 novembre 2024. © Ryan M. Kelly/AFP

C’est désormais officiel : Marco Rubio, un virulent critique de l’Algérie, a été nommé au poste stratégique de secrétaire d’État dans la future administration de Donald Trump.

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a annoncé mercredi soir la nomination de Marco Rubio, sénateur de la Floride et figure de proue du Parti républicain, au poste de secrétaire d’État.

Le sénateur républicain est un critique ouvert du gouvernement algérien, notamment en raison de son soutien aux manifestations en Algérie et de ses positions sur les droits de l’homme.

Trump a également choisi Tulsi Gabbard, ancienne membre démocrate du Congrès, pour occuper le poste de directrice du renseignement national, tandis que Matt Gaetz héritera du poste de ministre de la Justice.

«C’est un grand honneur pour moi d’annoncer que le sénateur Marco Rubio, de Floride, est nommé secrétaire d’État des États-Unis. Marco est un dirigeant très respecté et une voix puissante pour la liberté », a déclaré M. Trump dans un communiqué.

Il a ajouté que Rubio, 53 ans, sera un « fervent défenseur de notre nation, un véritable ami de nos alliés et un guerrier courageux qui ne reculera jamais devant nos adversaires ».

Marco Rubio cumule plusieurs années d’expérience en politique étrangère et en sécurité nationale. Il siège au Sénat depuis 2015, et il a accumulé près de 10 ans d’expérience législative.

Au sein de la chambre haute du Congrès, Rubio est membre de la puissante commission des Affaires étrangères, qui joue un rôle crucial dans la politique étrangère des États-Unis, en supervisant les programmes d’aide étrangère, les ventes d’armes, et le choix des alliés de Washington.

Rubio est également à la tête des républicains à la commission du renseignement, une instance tout aussi influente qui supervise les agences de renseignement et fournit des analyses stratégiques aux dirigeants américains.

Fils d’immigrés cubains, Marco Rubio a fait ses débuts en politique à la fin des années 90, lorsqu’il a été élu membre du gouvernement local de la ville de West Miami en Floride. Au début des années 2000, il a été élu à la Chambre des Représentants de Floride, dont il deviendra le président entre 2006 et 2008.

Lire aussi: Marco Rubio, bête noire d’Alger, pressenti comme chef de la diplomatie américaine

En 2015, Rubio a tenté sa chance pour la nomination du Parti républicain à la présidentielle de 2016, mais il a perdu les primaires face à Donald Trump, qu’il a ensuite soutenu dans sa campagne victorieuse, et qu’il a continué à soutenir fidèlement tout au long de son mandat à la Maison Blanche.

Tout au long de son parcours politique, Rubio a épousé les positions du Parti républicain sur des questions telles que l’immigration et l’environnement, tout en adoptant une ligne ferme contre la Chine, l’Iran et leurs alliés.

Sur le plan européen, bien que Rubio soit sceptique quant à la nécessité de maintenir l’aide financière et militaire à l’Ukraine, il reste un fervent partisan de l’alliance avec l’OTAN.

Durant le premier mandat de Trump, Rubio a exercé une influence notable sur la politique américaine envers l’Amérique latine, soutenant des positions intransigeantes vis-à-vis du Nicaragua, du Venezuela et de Cuba.

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