Les nouvelles rames de tramway qui alimenteront les prochaines lignes 3 et 4 viennent d'arriver…
Stations d’épuration, Lydec, espaces publics, tramway… les points clés abordés au Conseil de Casablanca
Publié leLe Conseil de la ville de Casablanca s’est réuni ce lundi 7 octobre en session ordinaire, avec à l’ordre du jour 83 points portant sur l’urbanisme et la propriété, les conventions et les installations.
Présidée par la maire de Casablanca, Nabila Rmili, cette session a été inaugurée par un exposé présentant les grands travaux et les missions les plus importantes entrepris dans le cadre des pouvoirs qui lui sont conférés. Cette session d’octobre a été marquée par la présence du nouveau secrétaire général du Wali de Casablanca-Settat.
Un résumé des rapports de gestion des arrondissements de Casablanca pour la période du 1er avril 2024 au 30 septembre 2024 était également inscrit à l’ordre du jour. Enfin, le Conseil a été informé des poursuites intentées devant les tribunaux entre la session ordinaire de mai 2024 et la session en cours.
Lors de cette réunion, Nabila Rmili a défendu le bilan de trois ans de ce conseil dans sa nouvelle configuration. Elle a souligné que les réalisations à Casablanca au cours de cette période ne se sont pas faites par magie. «Chaque projet réalisé à Casablanca est résultat d’un travail collectif acharné, de plusieurs mois de réunions, communications et de cahiers de charges». Dans ce sens, la ville a enregistré des revenus sans précédent, passant de 4,2 milliards de dirhams en 2023 à un total de 4 milliards de dirhams cette année. Rmili a affirmé que la commune ambitionne de fixer un budget de 4 milliards et 600 millions de dirhams.
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Concernant les dépenses de la ville, Nabila Rmili a déclaré qu’elles doivent respecter les clauses des conventions signées, mais nécessitent une révision. À cet égard, la convention signée pour la gestion des services de propreté a vu son budget fixé à 1 milliard et 300 millions de dirhams, au lieu d’un milliard, en raison des besoins accrus de propreté de la ville blanche.
En ce qui concerne le déficit budgétaire, Nabila Rmili a expliqué que la ville a achevé le plan routier, avec le lancement des troisième et quatrième lignes de tramway, en plus des bus. Selon la responsable, ce lancement engendrera un déficit financier que la commune devra rembourser à hauteur de 150 millions de dirhams annuels à partir de l’année prochaine.
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Par ailleurs, la présidente a rapporté que le conseil versera 120 millions de dirhams par an pour couvrir le déficit des tickets permettant aux citoyens d’utiliser les 700 bus de Casablanca. Enfin, la le budget consacré à la gestion des arrondissements passe de 330 à 380 millions de dirhams et devrait encore augmenter pour permettre de concrétiser d’autres projets de réhabilitation et de rénovation au niveau de plusieurs arrondissements.
À cette occasion, Rmili a également abordé d’autres questions, notamment l’arrosage des espaces verts avec des eaux usées. Elle a souligné que la station de Médiouna est désormais opérationnelle, permettant l’arrosage de tous les parcs et jardins de Casablanca avec les eaux usées provenant de cette station. «Il s’agit d’un exploit dont l’ensemble des Casablancais peuvent être fiers», a-t-elle déclaré. La maire de la capitale économique a également annoncé que la station d’épuration des eaux usées d’Al Hank sera opérationnelle en juin 2025.
Dans ce cadre, Rmili est revenue à nouveau sur l’entreprise multiservices (SRM) qui a remplacé l’entreprise Lydec, soulignant qu’il s’agit d’une société purement marocaine dont le contrat s’étend sur 30 ans. La SRM Casablanca-Settat s’engage à mettre en œuvre un programme prévisionnel d’investissements ambitieux de plus de 60 milliards de dirhams, a précisé Rmili.