5 raisons de suivre Roland-Garros ce vendredi

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Jour 6 à Roland-Garros et début du 3e tour. Les prestations des deux Français du jour (Pouille et Mladenovic) seront particulièrement scrutées, ainsi que celles de Rafael Nadal et de Novak Djokovic, opposés respectivement à Nikoloz Basilashvili et Diego Schwartzman.

Pour le défi de Lucas Pouille
Après une mise en route laborieuse, dimanche contre Julien Benneteau, Lucas Pouille s’est montré très convaincant mercredi contre le Brésilien Thomaz Belluci au deuxième tour. Place désormais à l’Espagnol Albert Ramos-Vinolas, tête de série 19, qui a battu cette année le Nordiste en demi-finale du Masters 1000 de Monte-Carlo : «C’est un peu le même style de joueur (que Bellucci), qui aime jouer avec son coup droit, avec des trajectoires très bombées. Après, Ramos bouge mieux, défend mieux son terrain, et sa trajectoire en coup droit est encore plus arrondie. Sa frappe est moins puissante que Bellucci, mais il commet peut-être moins d’erreurs. Il va falloir essayer d’être agressif, de le repousser, de prendre la balle tôt dès que j’en aurai l’occasion.» Pour la première fois de sa carrière Lucas Pouille s’est qualifié pour le 3e tour à Roland-Garros. Mais il voit plus loin : «C’est juste une étape à passer pour aller loin dans ce tournoi. J’ai envie d’aller bien plus loin, je ne vais pas m’en satisfaire. Je suis prêt à jouer de longs matches.» Et cela pourrait être le cas contre Ramos…

Pour l’outsider David Goffin
Sans faire de bruit, David Goffin s’est qualifié pour la troisième fois de sa carrière pour les huitièmes de finale à Roland-Garros. Le numéro 1 belge, 26 ans, qui s’est débarrassé de deux adversaires issus des qualifications (dont Mathieu), affrontera en ouverture sur le Suzanne Lenglen, l’Argentin Horacio Zeballos. Le 65e mondial, âgé de 32 ans, a déjà été battu à quatre reprises par le Belge. Le robuste gaucher de Mar del Plata – 1,88 m pour 83 kg – tentera un exploit inédit contre le Liégeois. «Je vais essayer d’être agressif et de le faire courir. Je joue bien pour l’instant. Je commets assez peu de fautes. Et j’espère que je serai à nouveau très solide». Car Goffin ne lâche pas grand-chose.

Pour l’inconsolable Steve Johnson
Au nom du père. Le joueur américain Steve Johnson, tête de série 25, a perdu son père – et entraîneur, emporté dans son sommeil à 58 ans, il y a trois semaines. Mercredi, l’émotion était trop forte. Après sa qualification pour le 3e tour face à Borna Coric, à l’issue d’un marathon de quatre heures, l’Américain a fondu en larmes sur le court numéro 6. «Je savais que mon père me regardait de là-haut, et qu’il m’a donné la force de gagner ce match. Il m’a toujours dit de rester compétitif, et c’est ce que je vais continuer à faire, jour après jour», Dernier Américain encore en lice, Johnson tentera l’exploit sur le 1 contre l’Autrichien Dominic Thiem, l’un des principaux outsiders du tournoi. Au nom du père.

Pour voir une Kristina Mladenovic à 100%
Pas encore à 100 % de ses moyens mais tout de même bien plus mobile qu’en début de semaine, la Nordiste a dominé l’Italienne Sara Errani sans trembler lors du deuxième tour (6-2, 6-3). Forte de son superbe début de saison, Mladenovic, qui reste sur trois revers d’affilée au 3e tour à Paris, doit confirmer son nouveau statut de «femme à battre», ce vendredi sur le Lenglen contre l’Américaine Shelby Rogers, 49e mondial. Une joueuse, a priori, à sa portée : «Elle n’est pas très connue du grand public, mais elle était quart de finaliste ici l’an passé. Elle a de bonnes armes : un bon service, un bon kick, un bon coup droit de décalage. Elle a finalement un jeu un peu similaire au mien. Il va falloir que je réalise un grand match.» Avec l’intégralité de ses moyens ?

Pour l’éternelle Venus Williams
Présente pour la 20e fois à Roland Garros, où elle s’était inclinée l’an dernier en huitième de finale contre la Suissesse Timea Bacsinszky, 31e mondiale, Venus Williams affronte ce vendredi la Belge Elise Mertens, 60e mondiale. «Mertens qui ?», a demandé l’Américaine. A 21 ans, la numéro un belge dispute son premier Roland-Garros. «Je ne crois pas l’avoir déjà affrontée, poursuit Venus. Ce sera intéressant de voir comment la balle arrive. Vous savez, j’ai simplement envie de gagner, alors peu importe l’adversaire. C’est l’état d’esprit qu’il faut avoir, être gourmande». A 36 ans, l’aîné des Williams, ancienne numéro 1 mondiale, lauréate de sept levées du Grand Chelem et finaliste à Roland Garros en 2002, a encore faim.

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