« Sexe contre bonnes notes »: la démission du doyen de la faculté acceptée par Akhannouch

Après les révélations liées à l’affaire, Najib Hajoui avait demandé fin novembre à ce qu’il soit relevé de ses fonctions. Aziz Akhannouch ne s’y est pas opposé. 

Le chef du gouvernement a accepté le 2 décembre dernier, la demande de démission formulée fin novembre par Najib Hajoui, le doyen de la faculté des sciences juridiques, économique et sociales de l’Université Hassan 1er, à Settat. C’est dans cette ville que le scandale « Sexe contre bonnes notes » a éclaté il y a quelques semaines.

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Dans cette affaire, au moins cinq professeurs universitaires sont poursuivis pour « attentat à la pudeur avec violence », « incitation à la débauche », « discrimination fondée sur le genre » et « violence contre des femmes ». Trois d’entre eux sont poursuivis en détention. Ils sont accusés d’avoir fait chanter plusieurs étudiantes pour obtenir des relations sexuelles, en contrepartie de bonnes notes d’examens.

Comme le montre le document ci-dessous, la « décision de relever monsieur Najib Hajoui de son poste » a été décidée conformément aux dispositions prévues dans le décret 2.12.412 du 11 octobre 2012, pris pour l’application des articles 4 et 5 de la loi organique 02.12 sur la nomination aux fonctions supérieures.

Outre Aziz Akhannouch, la décision a été signée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Abdellatif Miraoui et le ministre délégué chargé du Budget Fouzi Lekjaâ.