Pegasus: Madrid rejette les accusations sans fondement contre le Maroc, selon EFE

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Affaire Pegasus : Madrid rejette les accusations sans fondement contre le Maroc (EFE)
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Des sources gouvernementales espagnoles ont rejeté les accusations sans fondement contre le Maroc ou tout autre pays concernant l’utilisation du logiciel Pegasus.

« Le gouvernement rejette toute spéculation sur le rôle du Maroc ou d’autres pays dans l’espionnage des membres de l’Exécutif à travers l’utilisation du logiciel Pegasus, après que les eurodéputés enquêtant sur cette affaire ont jugé hier cette possibilité « plausible » à Madrid », a rapporté mercredi l’agence de presse espagnole EFE.

Dans des déclarations à EFE, des sources gouvernementales ont insisté pour qualifier de « simple spéculation » toute tentative de placer un pays tiers – en particulier le Maroc, selon les membres de la commission du Parlement européen – derrière l’espionnage avec le système Pegasus sur les membres du gouvernement espagnol comme le président lui-même ou les ministres de l’Intérieur, de la Défense et de l’Agriculture, a poursuivi l’agence.

« Sur quelle base ? », interrogez les sources et faites référence aux enquêtes en cours à l’Audience nationale suite à une plainte du parquet général, s‘interrogent rhétoriquement les mêmes sources.

Concernant les accusations de manque de collaboration du gouvernement de la part des eurodéputés, les sources rappellent que « les membres de la commission qui se sont rendus en Espagne lundi et mardi avaient été informés de l’agenda des membres de l’Exécutif, notamment le débat au Parlement sur la motion de censure ».

Lire aussi: Pedro Sanchez visé par une motion de censure

Mardi, la commission d’enquête du Parlement européen sur les logiciels espions a appelé Madrid à plus de « transparence » après un scandale d’espionnage via Pegasus qui a coûté son poste à la cheffe des services de renseignement l’an dernier.

« Nous exhortons les autorités espagnoles à coopérer promptement avec les tribunaux afin de permettre une transparence maximale et de créer de la confiance dans le système judiciaire », a déclaré à la presse l’eurodéputé néerlandais Jeroen Lenaers (PPE, droite pro-UE), qui préside cette commission.

« Globalement, le cadre juridique en Espagne est en ligne avec la protection des droits fondamentaux » mais « les victimes d’espionnage méritent plus d’informations et de transparence », a-t-il ajouté, à l’issue d’une visite de deux jours à Madrid.

A ce propos, les sources d’EFE notent que les membres de la délégation se sont plaints de ne pas avoir pu rencontrer les ministres, notamment le Ministre de la Présidence (des Relations avec le Parlement et de la Mémoire Démocratique, NDLR), Félix Bolaños, mais ils ont finalement rencontré le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Pascual Navarro, affirment les mêmes sources.

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