Les débarquements de la pêche côtière et artisanale au niveau des ports situés sur la…
Pêche: 96% des débarquements sont gérés durablement, assure Sadiki
Publié leLe ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a affirmé, mardi à Rabat, que 96% des débarquements de la pêche sont gérés durablement, contre 5% auparavant, grâce à la stratégie « Halieutis ».
En réponse à une question orale sur la « protection des ressources halieutiques contre la surexploitation » à la Chambre des Conseillers, M. Sadiki a souligné que la stratégie Halieutis vise à protéger les ressources halieutiques nationales, à rationaliser leur exploitation, à assurer leur durabilité, à développer et moderniser le secteur, à augmenter sa compétitivité, à renforcer les investissements publics et privés, et à créer de nouveaux emplois.
« Pour atteindre ces objectifs, le ministère met en œuvre plusieurs mesures relatives notamment à la mise en place de 30 plans d’aménagement et de gestion des pêcheries nationales à haute valeur économique, le renforcement de la politique des réserves marines et l’installation de récifs artificiels dans certaines zones du littoral », a précisé Sadiki.
Lire aussi. Au port de Safi, la pêche a diminué de 31% depuis début 2024
Et d’ajouter que parmi les mesures prises, le renforcement de la surveillance des activités de pêche maritime, la mise en place d’un système de surveillance et de suivi des navires de pêche par satellite, la refonte et la modernisation des procédures de suivi et la mise en place d’un système de certification des captures.
« Des puces électroniques ont également été installées sur les bateaux de la flotte traditionnelle, outre le renforcement du cadre juridique en matière de lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée », a-t-il indiqué. Pour renforcer le secteur de l’aquaculture marine, qui contribue à réduire la pression sur les pêcheries nationales et à assurer leur durabilité, le cadre juridique a été modernisé et des espaces adaptés ont été mis en place pour accueillir les activités d’aquaculture marine, à travers l’élaboration de plans d’aménagement couvrant 8 régions côtières sur 2.300 km de zones côtières, représentant 65% du littoral national, a fait savoir le ministre.