L'Algérie a informé le Conseil de sécurité de l'ONU de son opposition au format de…
Nouvelle position française sur le Sahara: Alger met ses menaces à exécution
Publié leAlger veut faire payer à Paris sa nouvelle position sur le dossier du Sahara marocain, en refusant systématiquement le débarquement, dans ses aéroports, des Algériens expulsés par avion par la France, révèle Le Canard Enchaîné.
Comme l’a annoncé le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, le rappel de l’ambassadeur algérien à Paris n’était qu’une première mesure contre la France, qui a officiellement soutenu le Plan marocain d’autonomie pour le Sahara à l’occasion du 25e anniversaire de la Fête du Trône.
Suite à la reconnaissance française de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, l’hostilité algérienne envers l’Hexagone est montée d’un cran. Le régime algérien, qui a toujours prétendu ne pas être partie au conflit, a décidé d’utiliser l’arme migratoire.
Le Canard Enchaîné rapporte, dans son édition de ce mercredi 7 août, que l’Algérie refuse systématiquement le débarquement des personnes faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) dans ses aéroports.
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Ces Algériens expulsés par avion par la France sont ainsi systématiquement reconduits vers France, précise la même source, soulignant que la situation s’est détériorée depuis la récente prise de position de Macron concernant le Sahara marocain.
Depuis les prises de position de Macron en faveur du Maroc sur le Sahara occidental, l’Algérie renvoie systématiquement vers la France ses ressortissants expulsés de l’Hexagone. Des dizaines de clandestins algériens font de « simples allers-retours » constate un…
— Le Canard enchaîné (@canardenchaine) August 7, 2024
Le 5 août, le cabinet du ministre de l’Intérieur français a demandé aux préfets un point précis sur les situations de blocage, notant des dizaines de clandestins de nationalité algérienne sous le coup d’une OQTF, détaille Le Canard Enchaîné.
Les clandestins algériens effectuent ainsi plusieurs allers-retours entre la France et l’Algérie, aux frais du contribuable français, sans pouvoir débarquer en Algérie. Pire encore, ils sont libérés, regrette la même source, rappelant que ce n’est pas la première fois que l’Algérie utilise l’immigration illégale comme arme contre Paris.