Vidéos. « Stray », le jeu vidéo dont raffolent les chats

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Le jeu vidéo "Stray", dont le protagoniste est un chat de gouttière. AFP.

Le jeu vidéo « Stray », dont le protagoniste est un chat de gouttière, a conquis de nombreux humains depuis sa sortie en juillet. De manière plus surprenante, le titre suscite aussi la fascination des félins.

Sur Twitter, le compte « Cats Watching Stray » (« Chats regardant Stray »), qui répertorie les réactions les plus loufoques de chats observant les péripéties du héros moustachu, compte déjà plus de 37.000 abonnés.

Dans « Stray », un quadrupède arpente une cité souterraine peuplée d’humanoïdes et d’étranges créatures. A l’aide d’un drone, le matou doit résoudre une série d’énigmes pour remonter à la surface.

« On a fait ce jeu avec une vraie passion pour nos compagnons », explique Swann Martin-Raget, producteur chez BlueTwelve, le studio français derrière cette production.

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Un large partie de l’équipe possède un chat et lui-même partage son domicile avec deux colocataires à fourrure, Tao et Litchi.

 

En tête des meilleures sorties de l’année, selon un classement de la plateforme Steam, et gratifié d’une moyenne de 83/100 sur Metacritic, « Stray » est disponible sur Playstation et PC.

Si certains critiques regrettent une aventure simpliste, la plupart louent ses qualités graphiques, son atmosphère onirique et surtout la satisfaction et le sentiment de liberté qu’il procure à incarner un chat.

Du chien de « Dog’s Life » au loup sauvage d' »Okami » en passant par la chèvre de « Goat Simulator », les jeux proposant de diriger un animal sont légion. Mais, jusqu’à « Stray », les références félines étaient rares.

L’un des défis majeurs du développement, raconte ainsi Martin-Raget, a consisté à créer un animal réaliste.

Pour l’aspect visuel, BlueTwelve s’est inspiré de Murtaugh, un chat errant adopté par les cofondateurs du studio. Et Oscar, le sphynx de l’un des membres de l’équipe, a servi de modèle pour les animations.

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Le félidé de « Stray » ronronne, se met en boule pour faire la sieste et prend un malin plaisir à dégrader le mobilier. Un bouton permet même de le faire miauler.

« On ne pouvait pas faire un jeu avec un chat sans un canapé sur lequel on peut faire ses griffes », s’amuse M. Martin-Raget.

– Félins pour l’autre –

Sur les réseaux sociaux, les photos et vidéos de chats intrigués ou hypnotisés par le héros moustachu dans le téléviseur sont nombreuses.

« A chaque fois que je joue, la silhouette de ses deux oreilles bloque le bas de l’écran », raconte Curtis Amrein au sujet de Bebe, son compagnon à poils courts.

Hobbes, 8 ans, « se montre particulièrement curieux quand le chat de ‘Stray’ miaule et que je change l’angle de la caméra pour faire un gros plan sur son visage », décrit son propriétaire, Enzo Yaksic.

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Des réactions qui peuvent s’expliquer par le réalisme du héros, a indiqué la comportementaliste animalière JoAnna Puzzo, du refuge britannique Battersea Dogs & Cats Home, dans une interview pour le site américain spécialisé Gamespot.

Les créateurs du jeu « ont capturé des nombreux comportements sociaux naturels du chat, comme le toilettage ou le frottement de groupe », observe l’experte. « Ils ont aussi ajouté des détails subtils comme ses pupilles qui se dilatent quand il est vigilant, ses oreilles qui se replient et sa posture défensive ».

 

Le phénomène ravit les développeurs qui assurent ne pas avoir anticipé un tel engouement.

« Quand les chats du studio ont commencé à réagir à ce qu’il se passait sur nos écrans, on s’est dit qu’on allait dans la bonne direction », se souvient Martin-Raget. « Mais on n’aurait jamais imaginé que tant de chats essaieraient de sauter dans la télé. »

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Autre signe de l’enthousiasme pour « Stray »: des fans du jeu ont créé des mods, ces modules informatiques qui permettent de changer l’apparence du personnage principal.

Garfield ou Marie (la chatonne des Artistochats) font partie des options. Pour satisfaire le plus grand nombre, il est aussi possible de transformer le héros en un adorable chiot.

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