Vidéo. Institutions, impôts… Macron esquisse le deuxième acte de son quinquennat

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En saluant « de justes revendications » portées par les « gilets jaunes », Emmanuel Macron a esquissé les orientations du deuxième acte de son quinquennat, jeudi, en appelant à poursuivre les réformes, notamment avec un nouvel acte de décentralisation et une baisse « significative » de l’impôt sur le revenu.

Lors d’un long propos qui doit précéder une conférence de presse, à l’Élysée, le chef de l’État a d’abord partiellement répondu à l’une des revendications-phare du mouvement né à l’automne, en disant « aller plus loin sur le référendum d’initiative partagée », en faisant passer son seuil d’environ 4,5 millions de signatures (10% du corps électoral) à un million.

Sur le plan social et économique, Emmanuel Macron a appelé à « travailler davantage » pour financer la baisse d’impôts, notamment ceux sur le revenu, qu’il veut « baisser significativement ».

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Il n’a toutefois pas souhaité revenir sur la réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), mais a admis le principe d’une évaluation et d’un éventuel réajustement de son mécanisme et de son assiette.

Emmanuel Macron a en outre défendu la poursuite des « transformations indispensables à faire dans notre pays », tout en reconnaissant qu’elles n’ont pas été, « à l’endroit de certains », « suffisamment rapides », « suffisamment radicales », « suffisamment humaines ».

Outre une réforme constitutionnelle, qui doit être présentée au parlement d’ici l’été, le président de la République a appelé le gouvernement à présenter le mois prochain « une profonde réforme de l’administration », et a annoncé la création dans « chaque canton », d’ici à « la fin du quinquennat », d’un « endroit où l’on puisse trouver une solution aux problèmes », baptisé « France services ».

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Emmanuel Macron a encore dit souhaiter « un nouvel acte de décentralisation », en retenant le principe de différenciation territoriale, qui doit porter « sur la politique de la vie quotidienne » comme « le logement, le transport, la transition écologique pour garantir des décisions prises au plus près du terrain ».

Le chef de l’État a encore réclamé « la fin des grands corps de l’État », sans toutefois évoquer l’École nationale d’administration (ENA), dont l’existence était annoncée menacée depuis plusieurs jours.

Le président a encore annoncé la fin des fermetures des hôpitaux et des écoles d’ici 2022, en indiquant en outre vouloir des classes de « 24 élèves maximum »de la grande section de maternelle au CE1.

Il a enfin reconduit la prime exceptionnelle défiscalisée, avant de revenir sur la sous-indexation des retraites.

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