Vidéo. La police de Dubaï engage un robot humanoïde
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La police de Dubaï a récemment acquis Reem, le premier robot humanoïde policier du monde, construit par l’entreprise espagnole Pal Robotics.
Si l’annonce a de quoi donner le tournis aux fans de Robocop, le robot-flic surarmé du blockbuster éponyme, ils seraient déçus de voir que Reem est bien différent.
Pesant 100 kg, mesurant 1m 70 et pouvant se déplacer sur ses roulettes à 3,5 km/h, le nouveau robot sera d’abord posté dans des centres commerciaux et aux principaux points touristiques de Dubaï.
Grâce à l’écran tactile intégré au torse du robot, les gens pourront demander leur chemin ou des informations de base, signaler des crimes ou délits, ou encore payer directement leurs contraventions ou autres amendes.
Avec un prix de base de 185 000 euros (environ 2.035.000 DH), Reem est personnalisable et peut intégrer d’autres modules selon les besoins de son acquéreur, qui devra alors payer plus cher.
The world’s first operational robot policeman has joined @DubaiPoliceHQ #Dubai pic.twitter.com/LBjNhJlkNp
— Dubai Media Office (@DXBMediaOffice) 29 mai 2017
Une police robotisée
La police dubaïote a assuré qu’elle va tirer profit des capteurs vidéo et sonore de Reem pour filmer ou photographier des passants, avant de transmettre les clichés directement aux agents reliés à son réseau.
Et l’émirat vise plus loin: « D’ici à 2030, nous voulons que les robots représentent 25 % de nos effectifs », a précisé Abdullah Bin Sultan, directeur du Centre de recherche sur le futur de la police de Dubaï, cité par France 24.
L’idée est de charger les Reem de la plupart des tâches d’accueil dans un commissariat, afin de pouvoir déployer les vrais policiers dans des zones où l’intervention humaine ou armée est nécessaire.
Khalid Nasser Alrazooqi, directeur du département des services connectés de la police de Dubaï, a assuré à CNN que « Le but final est d’avoir un robot entièrement fonctionnel qui pourrait travailler comme un officier de police à part entière ». Mais Reem ne portera pas d’arme, ses acquéreurs étant conscients que certaines limites technologiques rendent un robot beaucoup moins efficace qu’un policier humain.
