Vidéo. Deux projets d'attentats déjoués en France depuis janvier
Publié leLe ministre de l’Intérieur français a précisé que l’un des projets d’attentat visait «un grand équipement» sportif expliquant que c’était la «jeunesse» qui était visée. Trois mosquées sont également fermées à ce jour pour «apologie du terrorisme».
«La jeunesse était visée», a ajouté le ministre, en se référant au projet d’attaque contre le «grand équipement sportif». Les personnes interpellées sont désormais «en prison» et étaient «suivies», a-t-il dit. «C’est comme ça d’ailleurs qu’on a pu déjouer» ces projets, a poursuivi le ministre, se refusant à donner plus de précisions sur les lieux d’arrestation ni sur les cibles visées. Il a néanmoins indiqué qu’il s’agissait de personnes inscrites au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Le ministre de l’Intérieur a également souligné que trois mosquées étaient aujourd’hui fermées en France, à Aix-en-Provence, Marseille et Sartrouville, «parce qu’il y avait apologie du terrorisme».
Vingt attentats déjoués en 2017
Fin janvier, un homme de 33 ans a été écroué et inculpé à Paris. Il avait été arrêté quelques jours plus tôt à Nîmes. Il était suspecté de préparer un attentat. Selon Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), il avait prêté allégeance à l’État Islamique dans une vidéo.
Vingt attentats ont été déjoués en France en 2017, selon les chiffres officiels. Le 7 novembre, un coup de filet des services antiterroristes a notamment permis l’arrestation en France et en Suisse de dix personnes, qui tenaient des propos islamistes «inquiétants» sur les réseaux sociaux, une opération en lien avec l’arrestation cet été d’un adolescent qui voulait mener un attentat au couteau en France.
En 2017, deux attentats revendiqués par le groupe djihadiste État islamique ont été commis en France, faisant trois morts: le 20 avril sur les Champs-Élysées à Paris et le 1er octobre à la gare Saint-Charles à Marseille.