Vidéo. Attentat de Londres: le bilan s’élève à 9 morts et 48 blessés
Publié leDeux semaines après l’attentat meurtrier de Manchester, la capitale britannique a été le théâtre de deux attaques samedi soir qui ont fait au neuf morts morts, dont trois assaillants. Le point complet.
● Le déroulé des faits
Deux «attaques terroristes» ont fait au moins sept morts samedi vers 22 heures (23 heures en France) dans le centre de Londres. Une camionnette a foncé dans la foule sur le London Bridge avant de foncer dans le Borough Market voisin. Les trois assaillants ont alors abandonné la voiture avant de sortir armés du véhicule. Ils ont été abattus par des policiers armés, a indiqué le chef de l’antiterrorisme britannique Mark Rowley.
Les suspects ont poignardé des personnes présentes et échangé des coups de feu avec les forces de l’ordre avant d’être abattus.
Le London Bridge a été fermé dans les deux sens, a indiqué la police des transports. Les images des télévisions montraient de nombreux véhicules de police qui bloquaient toute la zone, ainsi que des ambulances.
Un témoin travaillant pour la BBC, Holly Jones, a indiqué qu’elle avait vu une camionnette blanche se déporter sur le trottoir et heurter plusieurs personnes. «Il y a plusieurs bateaux de police qui fouillent la Tamise avec des torches», a-t-elle ajouté, citée par la BBC. La camionnette, qui roulait à environ 80 kilomètres/heure, a quitté la chaussée pour foncer sur le trottoir contre des passants, selon ce témoin.
● Le bilan
Pour l’heure (dimanche matin), au moins sept personnes sont décédées. Trois suspects, qui portaient de fausses ceintures explosives, ont par ailleurs été abattus par la police qui a indiqué qu’il n’y avait pas d’autres assaillants. En outre, au moins 48 personnes ont été hospitalisées, et emmené dans cinq hôpitaux de la ville, a indiqué le service d’ambulances de Londres.
«Les suspects portaient ce qui ressemblait à des vestes explosives mais qui se sont avérées être des faux», selon un porte-parole de la police. Aucune information n’est connue pour l’heure sur leurs profils.
● Quatre Français blessés, dont un gravement
Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, a indiqué sur France Info, que quatre Français ont été blessés dans l’attaque dont un grièvement. Plus tôt dans la matinée, dans un communiqué, l’Élysée avait indiqué que deux Français figuraient parmi les 48 blessés après l’attentat de Londres.
L’un des deux blessés est dans un «état assez grave», avait précisé le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner au micro de BFMTV. «L’attentat qui a frappé Londres dans la nuit de samedi à dimanche est une «nouvelle attaque abominable et lâche contre nos sociétés libres», condamne la présidence.
● Un troisième incident pas lié avec les attaques terroristes
La police a lancé un appel au calme sur Twitter, demandant aux citoyens «d’être en alerte et vigilants». Elle a également indiqué qu’il s’agissait d’«attaques terroristes». Une troisième opération de police à Vauxhall n’était pas en lien avec ces deux incidents, a poursuivi la police londonienne.
● Les réactions
Emmanuel Macron a affirmé sur Twitter que «la France est plus que jamais aux côtés du Royaume-Uni». Dans le même temps, le maire de Londres, Sadiq Khan, a condamné «dans les termes les plus forts possibles» des «actes barbares». Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a quant à lui jugé «terribles» ces attaques «terroristes».
Face à cette nouvelle tragédie, la France est plus que jamais aux côtés du Royaume-Uni. Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) June 4, 2017
Le président américain Donald Trump a été un des premiers à réagir après ces attaques, et a proposé son aide à la Grande-Bretagne. «Quoi que les États-Unis puissent faire pour apporter leur aide à Londres et au Royaume-Uni, nous sommes là – NOUS SOMMES AVEC VOUS. QUE DIEU VOUS BENISSE!», a écrit Donald Trump sur Twitter.
Le porte-parole de Donald Trump, Sean Spicer, avait indiqué un peu plus tôt que le président avait été informé par son équipe de sécurité nationale des faits. La première ministre britannique Theresa May a évoqué de son côté «un possible acte terroriste».