Vidéo. Algérie: la police disperse une manifestation avant la marche du Hirak
Publié leDes policiers, dont certains armés de matraques, ont chargé un groupe de plusieurs dizaines de personnes qui scandaient des slogans hostiles au régime, une semaine après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement par le président Abdelmadjid Tebboune.
Live:??
10 Janvier:
Alger العاصمة
Les tentatives de la police d’empêcher la marche échoue:
Mohcine Belabbas président du RCD calme et organise les foules:
Début de la marche du 47e vendredi du Hirak populaire à partir de la Rue Didouche Mourad. pic.twitter.com/holOZIRoBV— Said Touati (@epsilonov71) January 10, 2020
La police a dispersé vendredi dans le centre d’Alger une manifestation contre le régime, peu avant la 47e marche hebdomadaire du « Hirak », le « mouvement » populaire de contestation qui secoue l’Algérie depuis février 2019, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Etat civil et non Etat militaire », criaient notamment ces manifestants, qui ont été empêchés de se rassembler sur la place d’où part habituellement le défilé du « Hirak ».
Ils ont été ensuite pourchassés par les forces de l’ordre, massivement déployées au coeur de la capitale, notamment autour de la Grande Poste, lieu symbolique de rassemblement du « Hirak ». Plusieurs manifestants ont été interpellés, selon des témoins.
« Le Hirak doit continuer car nous n’avons pas de gouvernants. Ce Tebboune a été désigné et non choisi par le peuple », a déclaré à l’AFP une manifestante, Farida Loukam, violemment bousculée tandis que des policiers tentaient de lui arracher sa banderole.
#Alger #47eVendredi La police disperse brutalement les manifestants et procède à des interpellations pic.twitter.com/3tgdsc3c6r
— Messir Hamid (@MessirHamid) January 10, 2020
Ex-Premier ministre du président Abdelaziz Bouteflika, forcé de démissionner sous la pression populaire en avril dernier, Abdelmadjid Tebboune, 74 ans, a été élu président le 12 décembre lors d’un scrutin marqué par une abstention record et boycotté par la contestation.
Près d’un an après son déclenchement, ce mouvement de contestation inédit continue à exiger le démantèlement du « système » et de ses représentants au pouvoir depuis plusieurs décennies.