Un ministre israélien affirme que les jours du leader du Hamas sont "comptés"
Publié leUn ministre israélien a menacé mercredi le chef du mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, quelques jours après un cessez-le-feu qui a mis fin à une flambée de violence mais provoqué une crise au sein de la coalition gouvernementale israélienne.
« Les jours de Yahya Sinwar sont comptés », a déclaré le ministre du Logement et de la Construction, Yoav Galant, assurant que le dirigeant du Hamas à Gaza « ne finira pas sa vie dans une maison de retraite ».
Le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza doit décider s’il veut « se battre contre Israël et être écrasé ou bien accepter le dialogue et nous dialoguerons », a ajouté Galant, ancien général et député du parti de centre-droit Koulanou, lors d’un colloque organisé à Jérusalem par le quotidien anglophone Jerusalem Post.
Le ministre de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan, a déclaré au cours du même évènement qu’il était temps qu’Israël « passe de la défensive à l’offensive » contre le Hamas à Gaza en « reprenant les assassinats ciblés de chefs terroristes de la branche armée » du mouvement.
Israël doit être « disposé à reprendre le contrôle de la bande de Gaza jusqu’au démantèlement des infrastructures terroristes. Nous n’avons jamais été aussi proches de le faire », a-t-il ajouté.
Un cessez-le-feu la semaine dernière conclu indirectement par Israël avec le Hamas et ses alliés dans la bande de Gaza a mis fin à la pire escalade dans l’enclave palestinienne depuis la guerre de 2014. Il a également poussé Avigdor Lieberman, partisan de la manière forte contre le Hamas, à démissionner de son poste de ministre de la Défense, et plongé la coalition gouvernementale dans une .
Le retrait du parti de Lieberman –Israel Beiteinou– de la coalition gouvernementale a provoqué l’incertitude sur l’avenir du gouvernement de Benjamin Netanyahu qui ne
dispose plus que d’une majorité d’une voix sur 120 au Parlement (Knesset).
Avant d’être ministre, Lieberman s’était engagé à tuer le dirigeant du Hamas Ismaïl Haniyeh s’il ne rendait pas à Israël deux civils israéliens présumés otages du Hamas à Gaza ainsi que les dépouilles de deux soldats tués lors de la guerre en 2014.