Syrie: la défense aérienne abat de mystérieux missiles au-dessus de Homs
Publié leÀ Washington, le Pentagone dément toute implication des États-Unis ou de la coalition qu’ils dirigent dans la région, tout comme l’armée israélienne.
Toutefois, d’après le dirigeant de cette ONG, Rami Abdel Rahman, aucune base aérienne n’a été touchée. «Je ne suis pas au courant d’un tel incident», abonde un porte-parole de l’armée israélienne, interrogé par l’AFP sur des rumeurs selon lesquelles il pourrait s’agir d’une attaque israélienne. Israël a déjà mené dans le passé des frappes en Syrie. À Washington, le Pentagone dément toute implication des États-Unis ou de la coalition qu’ils dirigent dans la région. «Il n’y a pas d’opérations des États-Unis ou de la coalition dans cette zone», a déclaré Heather Babb, porte-parole du Pentagone.
Un site déjà visé
La base d’al-Chaayrate avait été visée en avril 2017 par une première salve de missiles ordonnée par le président américain Donald Trump après une attaque chimique contre la ville de Khan Cheikhoune. Deux sites situés à l’ouest de Homs figuraient parmi les objectifs visés dans l’opération menée dans la nuit de vendredi à samedi par les forces américaines, françaises et britanniques en réponse à une autre attaque chimique présumée imputée au régime syrien, le 7 avril dernier dans l’ex-ville insurgée de Douma, dans la Ghouta orientale.
Le Hezbollah pro-iranien fait de son côté état de trois missiles interceptés par les défenses syriennes dans le secteur l’aéroport de Doumeïr, au nord-est de Damas. D’après des forces d’opposition syriennes, cet aéroport militaire a servi lors de l’offensive lancée mi-février qui a permis aux forces pro-gouvernementales appuyées par l’aviation russe de reprendre la totalité de l’ex-enclave rebelle de la Ghouta orientale, à la périphérie de Damas.