Le parcours d’Audrey Azoulay donnent tout son sens à son élection à la tête de l’UNESCO

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Femme énergique, déterminée et engagée, Mme Audrey Azoulay, qui a été élue vendredi Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), imprimera sans nul doute son empreinte dans la marche d’une organisation qu’elle veut revitaliser et renforcer.

Ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement français entre février 2016 et mai 2017, Mme Azoulay affiche un brillant parcours académique : Diplômée de l’Ecole nationale d’administration – promotion « Averroès » 1998 – 2000 et titulaire d’un diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (1996) et d’un Master of Business Administration – Lancaster University, Grande-Bretagne, 1993, son parcours académique et sa réussite dans tous les domaines où elle a versé sont incontestablement des atouts majeurs pour occuper le sommet de la hiérarchie de l’UNESCO, comme le sont ceux liés à la diversité dont elle se revendique et au double legs franco-marocain dont elle est l’héritière.

«Je puise ma force dans mon histoire personnelle, dans ma relation au Maroc, au Monde arabe et à l’Afrique. J’ai été bercée par les muezzins comme par les cloches de Montparnasse et les chants des synagogues. Je compte mettre cette diversité au service de mon action», avait-elle affirmé à l’hebdomadaire «Jeune Afrique» lors de sa campagne pour la Direction générale de l’UNESCO.

«Le Maroc est un pays de cœur et de référence, des valeurs et des saveurs, de la musique. J’y étais très enracinée, je ne parlais pas arabe. C’est une richesse d’identité, ce que permet parfaitement la France», avait dit également Audrey Azoulay citée par le journal «Libération».

Les médias rappellent à cet égard que la nouvelle Directrice générale de l’UNESCO est née le 4 août 1972 à Paris, dans une famille juive marocaine, originaire d’Essaouira.

Son père est André Azoulay, conseiller de SM le Roi Mohammed VI et sa mère est la femme de lettres Katia Brami. Une famille baignant dans la culture du livre et des débats, note « Le Figaro ».

A son actif, Audrey Azoulay peut se prévaloir d’un pedigree « diversité » en or. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une grand-mère marocaine séfarade, un père conseiller du Roi du Maroc et une mère écrivaine qui, vivant entre Paris et Rabat, ont su créer un pont entre les deux rives de la Méditerranée, écrit également d’elle le «Journal du Dimanche ».

De par sa diversité, la richesse de son vécu et sa foi en les valeurs de dialogue et de multiculturalité dans lesquelles elle a puisée depuis sa tendre enfance, Audrey Azoulay réunit, à ne pas en douter, toutes les qualités qui lui permettront durant son mandat, comme elle s’y est engagée, de redonner toute sa place à l’UNESCO et de restaurer la confiance en cette institution et de placer l’éducation et la Culture au coeur de la gouvernance mondiale.

Autant d’atouts qui favoriseront incontestablement la réussite de son plan visant à renforcer l’action de l’organisation en faveur de l’éducation, « ferment de développement et d’égalité entre les sexes », en refonder l’ambition culturelle et en faire un acteur de référence du développement durable.

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