Rejet d'une demande de libération anticipée de Ahed Tamimi

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La demande de libération anticipée de l’adolescente palestinienne Ahed Tamimi détenue pour avoir frappé deux soldats israéliens en Cisjordanie occupée a été rejetée mercredi, a indiqué un groupe qui la soutient.
Ahed Tamimi, âgée actuellement de 17 ans, avait attiré l’attention internationale avec la diffusion en décembre d’une vidéo la montrant frappant près de sa maison en Cisjordanie des soldats israéliens impassibles.
Elle a été arrêtée puis condamnée à huit mois de prison par un tribunal militaire israélien aux termes d’un accord de « plaider coupable » conclu entre le procureur et la défense.
Elle doit être libérée le 28 juillet, selon son avocate Gaby Lasky.
Sa demande de libération anticipée a été rejetée par un comité israélien de probation, a indiqué une porte-parole de son comité de soutien.
L’affaire Ahed Tamimi a trouvé un large écho chez les Palestiniens comme les Israéliens. Les premiers louent en elle un exemple de courage face aux abus israéliens dans les territoires palestiniens occupés par l’Etat hébreu.
Nombre d’Israéliens ont ressenti une vive amertume devant ce qui a été fortement perçu comme une humiliation pour leurs soldats qui n’ont pas répliqué.
Le bureau du Haut Commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme et l’Union européenne ont exprimé leur préoccupation devant le cas Tamimi.
Un soldat franco-israélien, Elor Azaria, qui avait achevé un assaillant palestinien blessé en mars 2016 à Hébron en Cisjordanie a, en revanche, bénéficié d’une réduction de moitié de sa peine de 18 mois de prison pour homicide volontaire. Il a été libéré le 8 mai.

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