Rare visite du président syrien en Iran

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Crédit: AFP.

Le président syrien Bachar al-Assad a rencontré dimanche le guide suprême d’Iran Ali Khamenei lors d’une rare visite à Téhéran, a annoncé la télévision iranienne.

M. Assad a effectué une brève visite chez l’allié iranien au cours de laquelle il a rencontré, outre le guide suprême, le président Ebrahim Raïssi, a-t-elle indiqué.

La dernière visite du président syrien en Iran remonte à février 2019. C’était alors son premier déplacement en Iran depuis le début du conflit en Syrie en 2011.

Principal allié régional de Damas, l’Iran soutient financièrement le pouvoir de M. Assad et a envoyé des milliers de « volontaires » encadrés par des membres de Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique iranienne, pour se battre au côté du régime syrien en guerre contre les rebelles et les jihadistes.

Les relations entre Téhéran et Damas « sont vitales » et « nous ne devons pas les laisser s’affaiblir, mais au contraire nous devons les renforcer autant que possible », a déclaré l’ayatollah Khamenei, selon un communiqué publié sur son site.

« Pendant que des dirigeants des pays voisins fréquentent ceux du régime sioniste (ndlr, Israël) et boivent le café avec eux, les habitants de ces (mêmes) pays descendent dans la rue et scandent des slogans antisionistes comme lors de la Journée d’Al-Qods. Telle est la réalité dans la région aujourd’hui », a encore affirmé M. Khamenei.

Lire aussi: Bachar al-Assad réélu sans surprise président de la Syrie

La « Journée d’Al-Qods » (Jérusalem en arabe) décrétée par l’Iran en 1979 a lieu tous les ans lors du dernier vendredi du ramadan, le mois de jeûne musulman. A cette occasion, des manifestations de solidarité avec les Palestiniens ont lieu dans plusieurs pays arabes dont certains ont établi des relations avec Israël.

Lors de la rencontre avec son homologue syrien, le président Raïssi a fait état de la « volonté sérieuse » de Téhéran de « développer la coopération » avec Damas, « en particulier dans les domaines économique et commercial », selon un communiqué de son bureau.

« L’ensemble du territoire syrien doit être libéré des occupants étrangers », a-t-il ajouté en outre, sans donner de détails, alors que la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et créée pour combattre les jihadistes en 2014 dispose encore de forces en Syrie.

Lors de la rencontre, le président Assad a lui souligné « l’importance de la poursuite de la coopération face aux tentatives des Etats-Unis de susciter l’instabilité dans la région », a indiqué la présidence syrienne dans un communiqué.

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