Mini-remaniement du gouvernement français

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La présidence française a annoncé, le 24 novembre, un mini-remaniement du gouvernement avec la nomination de Benjamin Griveaux, jusqu’ici secrétaire d’État à l’Économie, au poste de porte-parole en remplacement de Christophe Castaner qui reste secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement.

Ce remaniement, présenté comme «un aménagement» par l’Élysée, a été rendu nécessaire par l’élection de Christophe Castaner comme chef du parti présidentiel, la République en Marche, le 18 novembre, une fonction incompatible avec celle de porte-parole de l’exécutif.

Si le départ de Castaner de son poste de porte-parole était acquis, son maintien à celui de secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement posait question ces derniers jours.

L’opposition a jugé que Castaner, en cumulant ce poste avec celui de chef du parti présidentiel, serait alors à la fois juge et partie. Le premier ministre Édouard Philippe a affirmé cette semaine qu’il n’y avait «aucune règle juridique qui l’interdise».

Désormais voix du gouvernement, Benjamin Griveaux ne cumulera pas ce poste avec une autre fonction ministérielle. Âgé comme Macron de 39 ans, il est l’un des fidèles du chef de l’État élu en mai et a joué un grand rôle dans la campagne présidentielle en étant le porte-parole d’en marche.

L’ancien conseiller de Dominique Strauss-Kahn a ensuite été élu en juin député de Paris.

Deux autres personnes font leur entrée au gouvernement vendredi. Le député socialiste Olivier Dussopt, 39 ans, est nommé secrétaire d’État auprès du ministre des Comptes publics et sera en charge de la Fonction publique.

Âgée de 49 ans, Delphine Gény-Stephann, l’une des dirigeantes de Saint-Gobain, devient secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

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