Le Maroc serait derrière le démantèlement de la cellule djihadiste à Paris

Trois individus suspectés d’appartenances à une cellule djihadiste à Paris ont été appréhendés suite à une coopération menée conjointement entre le Maroc et la France. Les présumés terroristes étaient en contact avec une cellule démantelée au sein du royaume.

Des informations fournies par les services de renseignement marocains à leurs homologues français auraient permis l’interpellation, mercredi 6 septembre, de trois personnes liés à la cellule djihadiste démantelée le même jour à Villejuif, dans le sud de Paris, affirme le journal Al Ahdath Al Maghribia dans son édition à paraître le 8 septembre. Les trois personnes arrêtées seraient en relation avec une autre cellule djihadiste récemment démantelée au Maroc, ajoute le quotidien.

Plusieurs composants entrant dans la fabrication d’explosifs artisanaux ont été saisis à l’intérieur d’un appartement . De plus, plusieurs composants chimiques ont été saisis, dont du peroxyde d’acétone, dénommé «mère du diable» pour ses effets meurtriers. Ce dernier a été utilisé dans de nombreuses récentes attaques terroristes revendiquées par Daech.

Ainsi, deux individus d’origine marocaine, âgés de 36 et 47 ans ont été appréhendés par les autorités françaises dans le quartier parisien du Kremlin-Bicêtre. Des investigations sont en cours pour déterminer la présence d’éventuels autres membres liés à la cellule.

Selon les premiers éléments, les mêmes composants chimiques ont été utilisés par la cellule terroriste qui a été démantelée en Espagne, ce qui n’écarterait pas une potentielle liaison entre les deux cellules. De plus, la présence du véhicule utilisé lors de l’attaque à la voiture bélier dans la région du Kremlin-Bicêtre les 11 et 12 août derniers ne font que confirmer cette piste.