Le Premier ministre israélien et le prince héritier d’Abou Dhabi en Egypte

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Le Premier ministre israélien Naftali Bennett et le dirigeant de facto des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, se sont rendus lundi en Egypte pour une rencontre tripartite avec le président Abdel Fattah al-Sissi, selon des médias israéliens.

Cette rencontre intervient sur fond de pourparlers à Vienne sur le dossier du programme nucléaire iranien, dont l’impact d’un potentiel accord est jaugé par Israël et plusieurs pays arabes, comme l’Egypte et les Emirats.

Selon les médias israéliens, Bennett devait s’entretenir avec le président Sissi.

De son côté, Bassam Radi, le porte-parole du président égyptien, a confirmé une rencontre à Charm al-Cheikh avec le prince héritier d’Abou Dhabi et dirigeant de facto des Emirats, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, afin de discuter « des relations entre les deux pays ».

Cette rencontre avait été annoncée par WAM, l’agence de presse officielle des Emirats, qui avaient normalisé en 2020 leurs relations avec Israël et signé depuis de multiples accords commerciaux.

L’Etat hébreu voit d’un mauvais oeil un possible accord international sur le programme nucléaire de l’Iran, son ennemi numéro un, Bennett dénonçant une volonté de signer un accord « presque à n’importe quel prix ».

L’Iran et les Etats-Unis négocient depuis onze mois à Vienne pour relancer le texte conclu en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances pour garantir qu’il n’y aurait jamais de bombe atomique iranienne.

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L’accord est moribond depuis que les Américains l’ont quitté en 2018 et rétabli les sanctions asphyxiant l’économie iranienne, ce qui a poussé la République islamique à s’affranchir des restrictions-clés à son programme nucléaire.

Les Etats-Unis ont jugé mercredi dernier qu’un compromis était « proche », notamment après plusieurs signaux positifs, dont la libération de deux Irano-Britanniques retenus en Iran depuis plusieurs années.

Téhéran assure qu’il ne reste plus que « deux sujets » à régler avec Washington: les « garanties économiques », qui protégeraient le pays de sanctions internationales, et le contentieux sur les Gardiens de la Révolution. L’Iran demande leur retrait de la liste noire américaine, d’après une source proche du dossier.

Israël, dont les Etats-Unis sont le principal allié, a exhorté vendredi Washington à laisser cette organisation sur la liste noire.

La semaine dernière, une délégation israélienne s’était rendue en Egypte pour y rencontrer des responsables égyptiens. Israël avait annoncé l’ouverture d’une liaison aérienne directe entre Tel-Aviv et Charm el-Cheikh à partir d’avril.

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