La Guinée pas certaine que l’homme retrouvé mort dans le train d’atterrissage d’un avion a embarqué à Conakry

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Les autorités guinéennes ont affirmé mardi qu’il n’était « pas établi » que l’homme d’origine subsaharienne retrouvé mort lundi à Casablanca dans la trappe du train d’atterrissage d’un avion parti de Guinée avait embarqué à l’aéroport de Conakry ou qu’il était de nationalité guinéenne.

La compagnie aérienne nationale marocaine a annoncé lundi qu’un homme avait été retrouvé mort dans la trappe du train d’atterrissage d’un de ses avions reliant Conakry à Casablanca. Selon la RAM, il avait accédé à la piste de l’aéroport de Conakry en enfreignant les règles de sécurité en vigueur avant de se dissimuler dans la trappe du train d’atterrissage de l’avion.

« A ce stade de l’enquête, il n’est ni établi qu’il s’agit d’une personne de nationalité guinéenne, ni confirmé qu’elle s’est effectivement embarquée à partir de l’aéroport de Conakry », a indiqué dans un communiqué le ministère guinéen des Transports. Il a souligné « qu’un corps peut rester coincé dans la trappe d’un avion plusieurs jours durant, en raison de la congélation due aux basses températures observées en altitude ».

 

Lire aussi: Un corps sans vie retrouvé dans le train d'atterrissage d'un avion reliant Conakry à Casablanca

 

« Une commission d’enquête technique composée de cadres de l’aviation civile guinéenne, de la Société de Gestion et d’Exploitation de l’Aéroport de Conakry (Sogeac), de la gendarmerie du transport aérien, du représentant résident et du chef d’escale de Royal Air Maroc en Guinée », a été mise en place et « trois experts guinéens ont été dépêchés au Maroc pour se joindre à l’équipe d’enquête », selon la même source.

Il y a 20 ans, le 4 août 1999, deux adolescents guinéens de 14 et 15 ans, Yaguine Koita et Fodé Tounkara, avaient été découverts morts de froid dans la soute du train d’atterrissage d’un Airbus de la compagnie aérienne belge Sabena, à l’aéroport de Bruxelles, suscitant une vive émotion en Europe et en Afrique.

Recroquevillés côte à côte, ils n’avaient pas supporté le vol de plusieurs heures à 10.000 mètres d’altitude, où la température extérieure oscille entre -50 et -55 degrés. Les jeunes Guinéens, qui avaient dû monter à bord de l’appareil à Conakry ou à Bamako, portaient sur eux un appel à l’aide adressé aux « Excellences, Messieurs les membres et responsables d’Europe ».

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