France: les élèves nés en 2010 ciblés pour une campagne d’harcèlement.

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Elèves harcelée- DR

Gouvernement et certains parents d’élèves français s’inquiètent d’un étrange phénomène de menaces et insultes commencé sur les réseaux sociaux contre des élèves nés en 2010, qui viennent de rentrer en 6e au collège.

Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a demandé aux chefs d’établissement de collèges de « renforcer la vigilance » contre le harcèlement.

« Le bon accueil des élèves de 6e et leur intégration réussie grâce à la bienveillance de leurs camarades et des adultes sont un enjeu essentiel de la vie scolaire au collège », rappelle en préambule Jean-Michel Blanquer, dans un courrier envoyé aux chefs d’établissement jeudi soir.

Le ministre a également posté une vidéo sur les réseaux sociaux face à ce phénomène dont l’origine reste mystérieuse et se manifeste notamment par un mot-dièse #anti2010 sur certains réseaux sociaux.

En cette rentrée, « ce thème prend une acuité particulière en raison d’un mouvement inquiétant signalé dans certains établissements. Un nouveau phénomène apparu récemment sur les réseaux sociaux TikTok et Twitter encourage les insultes et les menaces, par des camarades plus âgés, envers les enfants nés en 2010 », poursuit Jean-Michel Blanquer dans son courrier.

Le ministre de l’Education nationale demande ainsi aux proviseurs « d’être très attentifs et de mettre en place les procédures de signalements et de prise en charge adéquates ».

Cette consigne fait notamment suite à un communiqué de la principale fédération de parents d’élèves FCPE, qui a demandé mercredi au gouvernement d' »agir en urgence » car « les enfants de 2010 sont devenus la cible de campagnes d’insultes, de harcèlement et de cyberharcèlement ».

« Si un grand nombre d’enfants ne fréquentent pas les plateformes, pour celles et ceux qui y passent du temps, il est évident que leur santé mentale et psychologique est en réel danger », affirme la fédération.

Un phénomène toutefois minimisé par le principal syndicat des chefs d’établissement (SNPDEN). « Nous n’avons pas du tout constaté d’incidents de ce type dans les établissements, et aucun des 70 chefs d’établissement réunis en conférence nationale cette semaine n’avaient entendu parler de ce mouvement sur les réseaux sociaux », a affirmé à l’AFP Bruno Bobkiewicz, son secrétaire général.

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