France: la droite prend acte d’un résultat «décevant» et appelle «au sursaut»

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Le secrétaire général des Républicains Bernard Accoyer revendique malgré tout être à la tête de la «deuxième force politique du pays».

Avec 21,56% des voix au premier tour des élections législatives (95 à 132 sièges estimés), LR fait face dimanche à un résultat qualifié de «décevant» par son secrétaire général, Bernard Accoyer. «Bien sûr il est décevant pour notre famille politique», a-t-il dit sur France 2. Quelques minutes plus tard, François Baroin, le chef de file des Républicains pour la campagne, a appelé à un sursaut au second tour, dimanche prochain. «Il reste une semaine pour mettre en lumière les différences qui existent entre nos candidats et ceux d’En marche! dans un débat projet contre projet», a-t-il lancé lors d’une intervention depuis le QG parisien du parti, rue de Vaugirard.

«Les Français doivent savoir qu’En marche! veut un choc fiscal d’un niveau équivalent à celui que François Hollande a imposé aux classes moyennes. La hausse annoncée de 1,7 point de la CSG – soit plus de 20% de cet impôt – va toucher puissamment les retraités, les fonctionnaires, les artisans, les commerçants, les agriculteurs, les indépendants et les épargnants. Nous ne pouvons plus accepter de hausse d’impôt aussi spectaculaire qui menace d’étouffer notre économie», a mis en garde l’ancien ministre de l’Economie.

«La mobilisation de tous est impérative»

Pour François Baroin, «notre pays attend des pouvoirs équilibrés et non concentrés dans un seul et même parti». Le chef de file, qui remarque que La République en marche (LREM) pourrait remporter 400 à 440 sièges dimanche prochain, juge «qu’un sursaut est indispensable». «La mobilisation de tous est impérative», a-t-il complété.

Malgré ces résultats, Bernard Accoyer a revendiqué être à la tête de «la deuxième force du pays». «Notre électorat ne s’est pas mobilisé car nous sommes dans la vague de l’élection du président de la République, et sous la Ve cela se passe souvent comme ça», a affirmé l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Depuis Bordeaux, l’ancien premier ministre Alain Juppé a lui aussi déclaré que «LR et l’UDI demeurent la deuxième formation politique de notre pays». «Maintenant, l’enjeu du deuxième tour est clair. Aurons-nous demain une chambre monocolore? Ce n’est jamais bon pour le débat démocratique», a-t-il plaidé.

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