Contenus interdits: Google condamné à 87 millions d’euros d’amende en Russie

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Google est une entreprise américaine de services technologiques fondée en 1998 dans la Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergey Brin, créateurs du moteur de recherche Google. DR

Un tribunal russe a condamné vendredi Google à une amende record de 7,2 milliards de roubles (87 millions d’euros au taux actuel) pour n’avoir pas supprimé des contenus « interdits », les sanctions s’accumulant en Russie contre les géants du numérique.

Dans un communiqué sur son compte Telegram, le service de presse des tribunaux de Moscou a précisé que Google avait été reconnu coupable de « récidive », car la société américaine n’avait pas supprimé de ses plateformes des contenus jugés illégaux.

La Russie sanctionne régulièrement les grandes entreprises numériques, accusées de ne pas effacer des contenus faisant l’apologie de drogues, du suicide et liés à l’opposition.

En septembre, juste avant des élections législatives, Moscou a contraint Apple et Google, accusés d' »ingérence électorale », à retirer de leurs magasins virtuels en Russie l’application de l’opposant emprisonné Alexeï Navalny.

Les autorités ont menacé d’arrêter des employés de ces sociétés en Russie si elles ne coopéraient pas, selon des sources internes à ces groupes.

La Russie a également bloqué plusieurs sites liés à M. Navalny, dont les organisations ont été reconnues comme « extrémistes » par la justice russe.

Lire aussi. Justice européenne: l’amende de 2,4 milliards d’euros contre Google maintenue

En septembre, le gendarme des télécoms russes Roskomnadzor a également annoncé avoir bloqué six logiciels très utilisés de réseaux privés virtuels (VPN) permettant d’avoir accès au nombre grandissant de sites internet interdits en Russie.

Les autorités développent aussi un système controversé d' »internet souverain » qui donnera à terme la possibilité d’isoler le net russe en le séparant des grands serveurs mondiaux.

Le Kremlin nie vouloir bâtir un réseau national sous contrôle, comme c’est le cas en Chine, mais c’est ce que craignent ONG et opposants.

Le pouvoir russe renforce enfin de façon grandissante sa main mise sur les champions du numérique russe.

Passé sous le contrôle d’une filiale du géant gazier Gazprom, le groupe de tech russe VK, maison-mère du premier réseau social de Russie « VKontakte », a annoncé ainsi mi-décembre la nomination comme PDG de Vladimir Kirienko, fils d’un proche collaborateur du président Vladimir Poutine.

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