Colombie: cinq policiers tués et 41 blessés dans un attentat à l'explosif
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Cinq policiers ont été tués et 41 autres blessés, samedi matin, dans un attentat contre un commissariat de Barranquilla, au nord de la Colombie, selon des sources sécuritaires.
Un précédent bilan avait fait état de quatre morts et 42 blessés dans cette explosion survenue à 06h30 locales (11h30 GMT), lorsque 49 policiers étaient rassemblés à la cour du commissariat à la fin de leur service.
Selon la police métropolitaine de Barranquilla, citée par les médias locaux, l’attentat a été vraisemblablement commis à l’aide d’un engin explosif placé dans les murs du commissariat, et actionné à distance.
Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cet attentat, le plus sanglant ciblant ces dernières années la force publique dans une grande ville colombienne.
Le commandant de la police métropolitaine de Barranquilla, Mariano Botero avait fait état de l’interpellation, à proximité des lieux de l’attentat, d’un individu en possession de plans et d’une radio de télécommunication mobile, ajoutant que deux autres suspects ont été identifiés.
L’attentat a été vivement condamné par le président Juan Manuel Santos, à travers les réseaux sociaux.
« Condamnation totale du lâche attentat contre le commissariat de police de Barranquilla. Nous n’allons pas nous reposer tant que les responsables (de l’attentat) ne sont pas arrêtés », a-t-il écrit sur son compte Twitter, exprimant sa solidarité avec les familles des victimes et les blessés. Pour sa part, le directeur de la Police nationale de Colombie, le général Jorge Nieto, a fustigé l’attentat, sur son compte Tiwitter, exprimant ses sentiments de compassion envers les « familles et les collègues touchés par cette lâche action ».
Il a de même annoncé qu’une récompense de 50 millions de pesos (près de 17.779 dollars) sera accordée à toute personne ayant des informations susceptibles d’aider à l’arrestation de l’auteur ou des auteurs de cet attentat.
Pour sa part le maire de Barranquilla, Alejandro Char, a attribué « sans le moindre doute » la responsabilité de cet attentat à des bandes de narcotrafiquants.
