Céréales ukrainiennes: Antonio Guterres se dit optimiste

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Antonio Guterres
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres./Crédits: DR

Les négociations tenues à Istanbul entre l’Ukraine et la Russie sur la libération des céréales bloquées sur le sol ukrainien et pour faciliter l’exportation de grains et engrais russes sont une « lueur d’espoir », a affirmé mercredi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.  

Lors d’une déclaration à des médias, le chef de l’ONU a espéré qu’un « accord formel » pourrait être atteint prochainement. « On n’en est pas encore là », a-t-il ajouté, évoquant, sans détail, la nécessité de procéder encore à « du travail technique ».

L’accord négocié par Antonio Guterres et deux de ses adjoints depuis plus de deux mois vise à faire sortir par la mer Noire quelque 20 millions de tonnes de céréales entassées dans des silos ukrainiens notamment à Odessa (sud) et à faciliter pour la Russie ses exportations de grains et d’engrais.

Moscou a affirmé que les sanctions prises par l’Union européenne et les Etats-Unis notamment empêchent ses exportations, ce que l’UE et Washington ont démenti en assurant que leurs mesures ne visaient pas la nourriture.

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De facto, les sanctions ont des conséquences indirectes en matière de paiements bancaires, d’assurances et de logistique.

L’Ukraine est l’un des principaux exportateurs mondiaux de blé et d’autres céréales.

Les déclarations du chef de l’ONU sont survenues après la tenue d’une réunion à Istanbul entre des délégations d’Ukraine, de Russie, de Turquie et de l’ONU. Il s’agissait de la première rencontre de visu entre Ukrainiens et Russes depuis fin mars.

Selon des diplomates, l’évacuation des céréales ukrainiennes via la Mer noire se ferait via des couloirs sécurisés. Un cessez-le-feu pour les zones utilisées devra être observé, tandis que les navires commerciaux seraient inspectés par la Turquie avec le concours de l’ONU afin d’assurer à la Russie qu’ils ne transportent pas d’armes.

Un déminage ne serait pas indispensable, selon les mêmes sources qui évoquent l’existence de voies non minées dans tout dispositif militaire visant à protéger des côtes face au risque d’un débarquement de troupes adverses.

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