Barcelone: un imam marocain accusé d’abus sexuels sur mineurs

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A Barcelone, deux imams sont accusés d’abus sexuels sur mineurs âgés de 9 à 12 ans alors qu’ils se trouvaient dans les mosquées pour y suivre un cours de religion. Le procès doit débuter le 17 septembre prochain. 

Les faits ont été rapportés par les familles des mineurs, dévoile le média espagnol La Vanguardia. L’un des deux imams, 31 ans, originaire du Pakistan, officiait dans une mosquée du quartier de la Vieille ville de Barcelone, fréquentée en majeure partie par la communauté pakistanaise de la ville catalane. En détention provisoire depuis novembre 2017, il aurait forcé un enfant de neuf ans à l’époque des faits, d’entrer dans une salle de bain, dans laquelle l’imam se déshabillait et contraignait le garçon à des pratiques sexuelles et des agressions. L’imam donnait de l’argent à l’enfant pour acheter son silence, mais ce dernier a finalement confié les faits à ses parents. Le bureau du procureur appelle à 12 ans de prison pour agression sexuelle répétée sur un mineur de moins de 16 ans.

 

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L’autre imam de 46 ans et originaire du Maroc, est en liberté conditionnelle dans l’attente du verdict du juge. Il s’occupait d’une mosquée du quartier du Clot, surtout fréquentée par la communauté marocaine. Même scénario, le religieux aurait agressé sexuellement un garçon alors âgée de 12 ans, d’abord dans une salle de prière puis dans une salle d’étude. L’enfant réussit à s’échapper ces deux fois mais lors de la troisième, l’imam l’attrapa par la clavicule et le cou et réalisa ses objectifs. L’agression se serait répétée plusieurs fois. Bien que le présumé coupable achetait également le silence de l’enfant, celui-ci a rapporté sa souffrance à ses parents. Des faits que l’imam persiste à nier. Il encoure 15 ans de prison pour agression sexuelle répétée sur mineur de moins de 16 ans.

Dans les deux cas, 60.000 euros d’indemnités pour préjudice moral sont demandés par le bureau du procureur. Le premier accusé n’a pas de résidence légale en Espagne et le second n’apparaît pas dans les bases de données. En cas de condamnation, les deux seront expulsés lorsqu’ils purgeront les trois quarts de la peine.

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