Algérie: l’ancien ministre Abdelkader Kadi condamné à 2 ans de prison ferme

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Abdelkader Kadi. (Photo AFP)

L’ancien ministre algérien des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a été condamné par le Tribunal de Sidi M’hamed d’Alger à 12 ans de prison ferme pour corruption. 

L’ancien membre du gouvernement algérien est jugé dans cette affaire, avec sa femme et son fils, pour plusieurs chefs d’accusation, dont le « blanchiment d’argent », « l’enrichissement illicite », « fausse déclaration », « dissimulation de revenus issus d’actes de corruption » et « infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements des capitaux de et vers l’étranger ».

Le juge près le pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed d’Alger a condamné également son épouse et son fils à 3 ans de prison ferme, avec confiscation de tous les avoirs et les biens saisis dans le cadre de cette affaire.

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Lors du procès qui s’est tenu durant la semaine dernière, le parquet près le même tribunal a requis une peine de 16 ans de prison ferme assortie d’une amende de trois millions de dinars contre l’ancien ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi. Il a aussi requis sept ans de prison ferme et des amendes de trois millions de dinars contre les membres de la famille de l’ancien ministre.

L’ex-ministre et sa famille, selon les les résultats de l’enquête révélé lors du procès, possèdent de « luxueuses propriétés immobilières en France et ce, sans déclarer leur source ».

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Abdelkader Kadi avait reçu aussi d’importantes sommes sur son compte bancaire au nom de sociétés étrangères sans aucune justification. Les vastes enquêtes pour corruption et népotisme lancées après la démission en avril 2019 de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression d’un mouvement populaire de contestation inédit « Hirak », ont conduit à une série de procès toujours en cours.

Plusieurs personnalités et anciens responsables politiques, ainsi que de puissants patrons, de hauts fonctionnaires et de hauts gradés de l’armée sont jugés dans le cadre de ces procès. Ils sont poursuivis, notamment, pour corruption et enrichissement illicite.

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