Algérie: après avoir limogé le chef de la police, Bouteflika vire celui de la gendarmerie

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Le général Menad Nouba, désormais ex-patron de la gendarmerie. DR

Le général Menad Nouba n’est plus le chef de la gendarmerie nationale algérienne. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a désigné à sa place le général Ghali Belekcir.
Le ministère de la Défense algérienne a annoncé le limogeage du chef de la gendarmerie algérienne, le général Menad Nouba. Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika a nommé à sa place Ghali Belekcir. Le nouveau patron de la gendarmerie a été installé ce mercredi dans ses nouvelles fonctions par Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’État-major de l’ANP, l’Armée nationale populaire.
«Au nom de son excellence, monsieur le président de la république, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, et conformément au décret présidentiel du 3 juillet 2018, je nomme officiellement, commandant de la gendarmerie nationale, le général Ghali Belekcir, en succession au Général-Major Menad Nouba», a indiqué le ministre algérien de la Défense dans un communiqué. Les raisons de ce changement n’ont pas été précisées. Certains médias algériens évoquent une mise à la retraite du général Nouba, chef de la gendarmerie depuis septembre 2015.
Lire aussi: Algérie: le président Bouteflika limoge le puissant chef de la police
La semaine dernière, Abdelaziz Bouteflika a limogé mardi le patron de la police algérienne, le général Abdelghani Hamel, sans fournir d’explications alors que cet un homme était jusque là considéré comme un de ses potentiels successeurs.
Cette décision intervient sur fond de scandale de trafic de cocaïne qui a éclaboussé de nombreux fonctionnaires dont des magistrats. Des journaux ont fait état de l’implication du «chauffeur personnel» de Hamel dans cette affaire.
Ces mouvements à la tête des services de sécurité algériens interviennent également à quelques mois de l’élection présidentielle prévue en avril 2019. Le camp présidentiel presse depuis plusieurs semaines M. Bouteflika, 81 ans et au pouvoir depuis 1999, de briguer un cinquième mandat mais celui-ci, affaibli par les séquelles d’un AVC survenu en 2013, n’a pas encore fait part de ses intentions.

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