Mehdi Tazi (CGEM): « La situation est difficile, mais il faut faire confiance aux pouvoirs publics »
Publié leLe prolongement de l’état d’urgence sanitaire au 20 mai implique une extension de la mise à l’arrêt de l’économie. Une situation que beaucoup d’opérateurs économiques redoutent. Invité par Tariq Ibn Zyad Initiative (TIZI), Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM, a tenu à rassurer les entreprises. Pour lui, cette crise sera l’occasion de créer une nouvelle dynamique de développement.
Le blocage de l’activité économique, du fait de la crise du covid-19, continue d’inquiéter le monde de l’entreprise. « Nous pensons actuellement que le confinement coûte environ 7% du PIB » affirme Mehdi Tazi, dans une intervention chez Tariq Ibn Zyad Initiative (TIZI).
Le vice-président de la CGEM estime que « quasiment tous les secteurs sont touchés, certains néanmoins plus que d’autres ». Il s’agit principalement du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration ou encore de l’immobilier. « D’autres par contre ne sont pas à l’arrêt, voire connaissent une légère croissance de leur activité, comme l’agroalimentaire ». Des constats en partie basés sur un sondage lancé par l’équipe dirigeante de la CGEM le 17 avril auprès de ses membres afin d’évaluer l’ampleur de la crise.
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Le vice-président de la CGEM avoue donc qu’il s’agit d’une « situation difficile ». Il appelle néanmoins les « entreprises et les citoyens à la patience » et leur demande de « faire confiance aux pouvoirs publics ». Selon lui, l’une des grandes leçons à tirer de cette crise, outre le changement des modes de consommation, c’est le rapport à l’informel. « Nous avons vu que le rôle de l’Etat est déterminant en période de crise. Il est venu au secours des entreprises et des citoyens. Raisons pour laquelle, en période normale, la contrepartie sera de s’intégrer dans le circuit formel et de payer l’impôt ».