Médecine: le ministère fait un pas vers les étudiants qui persistent et signent

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Crise des étudiants en médecine: le gouvernement s’entête, le CNEMP dénonce une mesure unilatérale
Manifestation des étudiants en médecine à Rabat ©

Pour éviter l’année blanche en médecine, le ministère prévoit deux sessions d’examens pour les étudiants qui devaient initialement passer leurs évaluations en septembre. Les syndicats des étudiants, eux, n’abdiquent pas.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a décidé afin de sauver l’année universitaire 2023/2024 dans les facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, d’offrir aux étudiants passant les examens de la session de rattrapage du premier semestre, programmés pour le 5 septembre 2024, d’autres sessions durant le second semestre.

Cette décision a été confirmée par la commission de dialogue représentant les groupes de la majorité à la Chambre des représentants. Et la septième année d’études, initialement supprimée, sera désormais facultative. La commission a aussi appelé les étudiants à réagir positivement à la proposition du ministère et à faire confiance aux institutions.

Lire aussi. Pourquoi les étudiants en médecine rejettent la proposition ministérielle

Cette session permettra d’annuler de la note zéro (due au boycott).  Les étudiants faisant l’objet de sanctions disciplinaires et ayant introduit un recours, ceux-ci conservent, conformément aux pratiques précédentes, le droit de se présenter à toutes les évaluations en cours, expliquent les notes des facultés.

Cette dernière proposition du ministère est loin d’apaiser la tension. Les syndicats des étudiants semblent déjà rejeter qu’ils considèrent comme une tentative de division. Il s’agit, selon un représentant de la Commission nationale des étudiants en médecine, d’une manœuvre « visant à déstabiliser l’unité des étudiants, qui s’est manifestée par les taux élevés de boycott lors des examens », dans une déclaration à la presse.

Les étudiants exigent, eux, la levée des sanctions imposées, la suppression de la décision de dissolution des bureaux étudiants et l’organisation de deux sessions d’examens pour chaque semestre.

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