Vidéo. Simon Skira briguera la présidence de la région Casa-Settat aux élections régionales

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Crédit: PAM/

Le Secrétaire général de la Fédération française du judaïsme marocain, Simon Skira, se présente aux prochaines élections régionales à Casablanca sous les couleurs du Parti Authenticité et Modernité (PAM). Le secrétaire général du parti, Abdellatif Ouahbi, a validé la candidature du Marocain juif émigré en Israël à l’âge de 15 ans. 

Si la récente normalisation des relations entre Israël et le Maroc n’a pas conditionné sa décision, Simon Haïm Skira reconnaît qu’elle lui donne plus de sens. « J’ai décidé de mettre cette page en parallèle avec mon souhait de travailler pour le Maroc. Je peux continuer de jouer un rôle dans les relations entre les deux pays comme je le fais depuis 40 ans, mais je veux d’abord me concentrer sur le Maroc et ses citoyens, ce sont mes frères… Je n’ai pas de famille au Maroc à part cinq tombes à Casablanca et une à Marrakech », explique Simon Skira, joint par H24Info.

Récemment en séjour à Casablanca, sa ville natale, l’acteur social a rencontré plusieurs partis politiques. « Il y a d’autres partis qui m’ont proposé d’être candidat mais j’ai choisi le PAM car c’est un parti qui fait du social et correspond à mes objectifs. Un parti moderne, ouvert à tout le monde, qui s’efforce avec beaucoup de volonté de s’ouvrir davantage à tout ce qui sert les intérêts du pays. En somme, le PAM, c’est le résumé de ma vie », poursuit notre interlocuteur.

Ainsi, Skira convoite la présidence de la région Casablanca-Settat, un poste actuellement occupé par Mustapha Bakkoury, également affilié au Parti du Tracteur. « Le PAM a accepté ma candidature et le Secrétaire général, Abdellatif Ouahbi, m’a félicité ». Concernant sa vision dans cette future mission, « tout est en préparation », confie-t-il, ne souhaitant encore rien dévoiler. « Je n’ai pas demandé à être au Parlement ou conseiller, mais à travailler sur le terrain au niveau du Grand Casablanca. Voilà ma nouvelle phase politique », s’enquiert-il.

 

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Endosser un rôle purement politique sera une grande première pour cet homme du social qui à ce titre souhaite mettre à profit sa grande expérience dans ce domaine ainsi que dans le management de grands projets à l’international. « En Israël, j’ai beaucoup travaillé dans le social, notamment pour les Marocains d’Israël. J’ai ouvert des écoles, des centres communautaires. J’ai été directeur délégué d’une grande école d’ingénieurs de plus de 5.500 étudiants. En France, j’ai travaillé également pour la communauté juive marocaine », détaille Skira qui veut à présent « rentrer dans l’histoire du Maroc ». « Pas pour moi, mais pour les citoyens », précise-t-il.

« Depuis que j’ai quitté le Maroc, je ne l’ai jamais vraiment quitté, ni moralement, ni physiquement. Depuis 1993, je fais des allers retours réguliers et j’ai vécu de nouveau à Casablanca entre 2009 et 2012 », raconte-t-il. Et de conclure: « Tous mes rêves se sont réalisés, notamment la paix entre Israël et le Maroc. Aujourd’hui, il me reste un grand rêve à réaliser, celui d’être élu au Maroc et de travailler pour les citoyens ».

Dans le cas où il ne serait pas élu, Simon Skira envisage tout de même de revenir habiter au Maroc. Sans vouloir les révéler, le représentant affirme travailler sur plusieurs projets.

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