Vidéo. Orphelins et enfants abandonnés: une association tire la sonnette d’alarme

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Nouzha Skalli, ancienne ministre et militante , le vendredi 18 février 2022, lors de la 5e édition du Forum National de l'Orphelin./ Crédits : Ayoub Ouajib/ H24 Info

L’Association Marocaine de l’Orphelin a organisé vendredi 18 février sa 5e édition du Forum National de l’Orphelin à l’Université Mohammed VI des Sciences de la Santé de Casablanca. «Aujourd’hui, on s’attend à une véritable catastrophe», avertit au micro de H24 Info le président de l’AMO Yassine Rafya Benchekroun, aux côtés d’autres acteurs impliqués. 

Créée en 2017, l’Association Marocaine de l’orphelin organise chaque année son forum national où sont conviés plusieurs acteurs associatifs, hommes et femmes politiques et institutions afin d’enrichir le débat. «On s’attend à une catastrophe», affirme le président de l’AMO, soulignant qu’en l’absence de chiffres officiels, «le Maroc recensera dans un proche avenir plus de 155.000 orphelins et enfants abandonnés de moins de 18 ans».

Ce sujet sensible doit être mis sur la table même s’il reste entouré de plusieurs tabous, «celui des relations hors mariage, des mères célibataires qui doivent assumer souvent seule ce fardeau de la totale impunité des pères abandonnant leurs enfants», explique l’ex-ministre du développement social, de la famille et de la solidarité, Nouzha Skall. «Le nouveau modèle de développement ne peut être qu’un projet global», englobant des solutions urgentes pour ce phénomène; estime l’ancienne ministre et militante.

Bien que jugés insuffisants, plusieurs dispositifs sont mis en place pour venir en aide à ces enfants. Les associations sont d’ailleurs nombreuses à les prendre intégralement en charge jusqu’à leur majorité, comme l’association Bab Rayan, Bayti ou encore SOS village d’Enfants présentes lors de cette cinquième édition.

«Que l’enfant passe par une institution, la kafala ou une famille d’accueil, l’essentiel c’est qu’à l’âge de 18 ans il puisse être autonome, solide au niveau psychologique et qu’il puisse avoir confiance en lui-même et dans la société», souligne pour sa part le psychologue et socio-anthropologue Chakib Guessous.

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