Vidéo. Migration: Marlaska défend la coopération «parfaite» avec le Maroc

La frontière de Melilla connaît depuis trois jours une «pression migratoire» sans précédent. À l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaire, ce vendredi 4 mars, le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska a défendu la coopération «parfaite» avec les autorités marocaines au niveau des frontières.

«La coordination dans le contrôle de nos frontières est parfaite», a souligné le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, confirmant un troisième assaut au niveau de la frontière de la petite enclave de Melilla tôt dans la matinée du vendredi.

🔴DIRECTO | Marlaska, preguntado por la polémica tras las personas que han saltado la valla de Melilla: « Nos solidarizamos con los más de 50 guardias civiles que han resultado heridos » https://t.co/fvYV8EGZ5N pic.twitter.com/Cfn5ZsmOYW

— elDiario.es (@eldiarioes) March 4, 2022

Le troisième assaut a été donné par un groupe de 1.000 migrants, freiné par l’action coordonnée des autorités marocaines et espagnoles, a expliqué le ministre. Un premier assaut a été donné par un groupe de 2.500 migrants, pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne le mercredi 2 mars vers 9H30. Le lendemain a 7h25, un autre groupe de 1.200 personnes a emprunté la même route. Selon les autorités locales, quelque 800 personnes ont ainsi pu entrer dans l’enclave en l’espace de 48H.

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Le ministre de l’Intérieur a dénoncé par ailleurs «la violence inhabituelle» dont font preuve les migrants contre les forces de sécurité, notant qu’une cinquantaine de membres des forces de l’ordre ont été blessés au cours de ces opérations.

Cientos de personas siguen intentando entrar a Melilla para tener una vida digna. Huyen de guerras, conflictos, pobreza,… pero como son negros y pobres nadie los quiere acoger y son apalizados porque no son arios…😡#Racismo #Noalaguerra #UkraineRussiaWar #Clasismo pic.twitter.com/T8Kjdfxjnf

— La tarambana republicana (@la_tarambana) March 5, 2022

Repoussés violemment par les autorités, plusieurs migrants ont aussi été blessés lors de ces assauts. L’ONG Amnesty International a dénoncé «les violations des droits de l’homme» et le «traitement cruel des immigrés par les forces et les organes de sécurité de l’État». L’ONG a également demandé l’ouverture d’une enquête concernant les «éventuelles expulsions à chaud».