Vidéo. L’essentiel du passage de Aziz Akhannouch sur 2M et Al Aoula

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Covid-19, réouverture des frontières, inflation, communication gouvernementalle… Plus de 100 jours après son arrivée à la tête du gouvernement, Aziz Akhannouch a abordé mercredi une série de sujets qui font l’actualité. Voici ce qu’il faut en retenir. 

Le « gouvernement ira au bout de ses engagements », a assuré d’emblée le chef du gouvernement, venu défendre son bilan des 100 premiers jours lors d’un entretien spécial, diffusé mercredi soir sur les deux chaines de télévision nationales Al Aoula et 2M.

. Travailler plutôt que de communiquer 

L’une des premières questions qui lui ont été posées concerne la communication très critiquée de son gouvernement, depuis son investiture en octobre dernier. « Après avoir été nommé par le roi à l’issue des élections, nous avions une courte période pour préparer le gouvernement, le programme, aller demander le vote de confiance du parlement, présenter la loi de finances. Tout cela s’est fait en près de deux mois », a d’abord indiqué Aziz Akhannouch.

« J’ai fait 14 ou 15 conseils de gouvernement. Les ministres ont pris part à 22 séances de questions orales au parlement. J’ai été quatre fois au parlement. (…) Toutes ces sorties ont été des occasions pour nous de prendre la parole », a-t-il poursuivi. Mais selon lui, « ce qui intéresse les citoyens marocains, c’est d’avoir des résultats le plus tôt possible et non de voir le chef du gouvernement ».

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« Les gens qui ont voté pour nous aux élections savent que nous ne parlons pas beaucoup, mais que nous travaillons », a-t-il ajouté, soulignant que  ce qui compte pour le gouvernement, c’est de répondre à leurs attentes.

. Réouverture probable des frontières 

Interrogé sur le maintien de la fermeture des frontières « incompréhensible pour beaucoup de citoyens », le chef du gouvernement a défendu cette décision en vigueur depuis le 29 novembre dernier. Pour lutter contre la propagation du variant Omicron du Covid-19, le Maroc avait décidé le 24 décembre de prolonger la fermeture jusqu’à fin janvier.

Mercredi, Aziz Akhannouch a affirmé que son gouvernement étudiait la réouverture probable des frontières « qui ne peuvent pas rester indéfiniment fermées ». Selon lui, cette décision a été prise au bon moment. Elle « a permis d’éviter une catastrophe dans le pays et nous sommes conscients de la capacité de réponse de la structure hospitalière existante ».

Selon lui, la possibilité de les réouvrir ou pas dépend des avis rendus par les comités scientifiques et ministériels du suivi de la pandémie et l’évolution de la situation épidémiologique au Maroc dans les prochains jours.

. Appel à prendre la troisième dose 

Pour Aziz Akhannouch, le Maroc a pris les devants « grâce au roi Mohammed VI » pendant cette pandémie. « Si nous venons d’entamer au Maroc la troisième vague de la pandémie, d’autres pays en sont déjà à leur cinquième vague. Nous avons donc pu éviter deux vagues », a-t-il indiqué, avant d’appeler les citoyens à faire leurs troisièmes doses du vaccin contre le Covid-19.

« Pour que nous soyons clairs, les personnes qui ont fait leurs trois vaccins et qui contractent le variant Omicron ont des symptômes semblables à ceux d’un rhume normal, alors ceux qui n’ont pas fait leurs vaccins souffrent davantage », a-t-il affirmé.

« Ce qui nous importe au final, c’est la santé des citoyens », a-t-il souligné, ajoutant que son gouvernement vise aussi à éviter toute pression sur les hôpitaux. I

Il a aussi fait savoir que son gouvernement ne reculera pas devant les critiques dont a fait l’objet le pass vaccinal et qu’il continuera de défendre son application. Pour lui, les restrictions sanitaires en vigueur au Maroc sont « beaucoup moins strictes » que dans d’autres pays.

. Légère inflation 

Sur le volet économique, le chef du gouvernement a été questionné sur la hausse des prix de certains produits alimentaires, notamment. Une hausse due, selon lui, aux répercussions de la crise sanitaire sur l’offre et la demande et donc sur prix des matières premières. Pour ce qui est des fruits, légumes, viandes, céréales et légumineuses, leurs tarifs « sont restés stables », a-t-il assuré.

« Le gouvernement a fait le nécéssaire pour maintenir les prix stables, notamment celui du gaz qui, sans la caisse de compensation, se serait multiplié par cinq. Le prix du sucre n’a pas bougé, celui du blé non plus. Seule l’huile a connu une augmentation parce que son prix dépend du marché international », a-t-il détaillé, estimant l’inflation en général à 1,8%.

Le chef du gouvernement a aussi fait savoir que ce n’est pas le moment de parler d’une réforme de caisse de compensation, auxquels 17 milliards de dirhams ont été alloués cette année. « Nous devons être dans une situation normale pour penser à la réformer ».

. Une solution pour les enseignants contractuels 

Aziz Akhannouch a par ailleurs promis une solution pour les enseignants contractuels d’ici l’été. Recrutés avec des contrats à durée déterminée, les enseignants réclament depuis des années leur intégration dans le statut de fonctionnaire du ministère de l’Education nationale.

Si les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation sont parvenus à trouver un accord sur une plusieurs sujets avec Chakib Benmoussa, ce dossier a été écarté dans un premier temps du dialogue. Il sera plutôt discuté dès février prochain.

Le chef du gouvernement a également défendu la réforme, entreprise par Chakib Benmoussa, des conditions d’accès aux concours des métiers de l’enseignement public, annoncées le 19 novembre dernier. La limitation de l’âge maximum requis à 30 ans ayant fait l’objet de beaucoup de protestations. « L’objectif du son gouvernement était de « faire de l’enseignement un métier que l’on commence jeune », a souligné Aziz Akhannouch.

Il a aussi rappelé que la moyenne d’âge de réussite, dans les derniers concours organisés, était de 24 ans, « ce qui signifie que les enseignants seront de la même génération que les élèves ».

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