Les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont annoncé samedi…
Vidéo. Italie: Salvini légitime l’assassinat d’un Marocain par un conseiller de son parti
Publié leYounes El Bossettaoui, un Marocain de 39 ans a été tué par balle par un élu d’extrême droite près de Padoue en Italie. Mateo Salvini, chef de son parti, le défend et affirme qu’il a agi en «état de légitime défense».
L’élu d’extrême droite italien, Massimo Adriatici, adjoint municipal à la sécurité de Voghera (nord), a tué d’une balle un Marocain au cours d’une altercation sur une place publique mardi soir. Il a été assigné à résidence sous contrôle judiciaire et le parquet a ouvert une enquête pour acte de défense disproportionné, selon l’agence Ansa qui cite des sources proches de l’enquête.
La victime, touchée par un tir à la poitrine, est un Marocain de 39 ans. Selon la presse locale, «il importunait une femme à l’extérieur d’un bar de Voghera, près de Padoue, lorsque l’élu municipal est intervenu». Après que ce dernier a appelé la police, l’homme aurait commencé à le bousculer. L’élu, qui portait un pistolet, affirme qu’un coup est parti au moment où il tombait au sol.
Contactée par l’AFP, la police locale n’était pas immédiatement joignable.
Pour Matteo Salvini, ancien ministre de l’Intérieur, l’élu de la Ligue a été « victime d’une agression » et a agi « en état de légitime défense ». « Il a répliqué accidentellement par un tir qui a malheureusement tué un ressortissant étranger », a-t-il estimé dans une vidéo postée sur sa page Facebook.
#Voghera, nessun « far-west »: si fa strada l’ipotesi della legittima difesa. pic.twitter.com/kw2O79CfMJ
— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) July 21, 2021
Le sénateur du Parti démocrate (centre-gauche) Alan Ferrari, élu de la région, a aussitôt exhorté Matteo Salvini à condamner les faits. « Dans un pays civilisé et démocratique, un adjoint ne tire pas sur une personne », a-t-il estimé.
Le sénateur du Parti démocrate (centre-gauche) Alan Ferrari, élu de la région, a aussitôt exhorté Matteo Salvini à condamner les faits. « Dans un pays civilisé et démocratique, un adjoint ne tire pas sur une personne », a-t-il estimé.