Vidéo. Etudiants en médecine. Khalfi: «Pas d’année blanche en vue»
Publié leLors de son point de presse d’après conseil du gouvernement, Mustapha Khalfi, porte-parole du gouvernement a déclaré qu’il n’y aura pas d’année blanche pour les étudiants en médecine pointant du doigt le rôle joué par Al Adl wal Ihssane dans cette crise.
La situation ne semble pas s’apaiser entre le gouvernement et les étudiants en médecine, qui ont boycotté les examens dans les facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie. Le porte-parole du gouvernement a déclaré lors de la conférence de presse qui suit le conseil du gouvernement qu’il n’y aura pas d’année blanche imputant la responsabilité du boycott des examens aux étudiants. (Voir la vidéo à partir de la 10e minute)
Point de presse du 13 Juin 2019
Le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement.
Publiée par Agence MAP sur Jeudi 13 juin 2019
«Les examens restent ouverts aux étudiants jusqu’au 25 juin, selon la programmation annoncée en amont et il n’y aura aucun changement. Pas d’année blanche en vue. Les mesures légales en vigueur dans ces cas de figure seront appliquées. Ce sera donc, soit le redoublement ou l’expulsion pour les étudiants ayant dépassé le nombre d’années autorisées», a déclaré Khalfi.
Le porte-parole du gouvernement a aussi pointé du doigt le rôle et l’implication de plusieurs parties dans ce dossier tel que la mouvance islamiste d' »Al Adl wal Ihsane » et qui a abouti à la crise actuelle dans les différentes facultés de médecine du royaume. Les ministères de l’Enseignement et de la Santé avaient déclaré être arrivés à un accord en 14 points avec les étudiants en médecine le 9 juin.
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Dans un communiqué conjoint, les deux départements ont expliqué que l’accord porte, entre autres, sur l’instauration d’un examen national de qualification « dont l’organisation ne diffère pas des examens cliniques actuels », ainsi que sur l’augmentation graduelle des postes destinés au concours de médecins internes et la suppression de la mention des diplômes de docteur en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire, en plus de l’accès des étudiants à l’AMO.